Chapitre 50

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NDA : vous étiez trop mignons je voulais pas vous laisser trop longtemps sans chapitre donc en voilà un petit ;)

PS : par contre j'ai pas relu donc si vous voyez des coquilles hésitez pas à me corriger (l'expression de prof je suis choquée...)

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Maintenant que j'ai sa bague de promesse aux doigts, Haru ne lâche plus une seule seconde ma pauvre main qu'il a prit en otage.

Bien-sûr, cela n'est pas passé inaperçu aux yeux de Michiko tout particulièrement qui a dû se faire à l'idée que je n'épouserai jamais son fils.

Michiko : et bien je vous félicite même si j'avoue qu'Haru a vraiment de la chance de t'avoir

Moi : j'espère qu'il le sait au moins

Cet idiot ne répond pas et se contente de sourire bêtement comme il le fait depuis que j'ai accepté sa maudite bague de promesse.

Michiko : bon je propose qu'on profite de cette petite soirée pour fêter ça non ?

Moi : il n'y a pas grand chose à fêter en fait...

Et surtout qu'on enchaîne les fêtes ici ! Je vous rappelle que y a un trône à récupérer donc les alcooliques vous prenez votre mal en patience

Haru : excellente idée, il faudrait qu'on trouve un témoin et puis demandez à ce que la mère de Kaori soit présente et puis-

Moi : bizarrement ta langue ne se délie que maintenant ! Et puis il est hors de question qu'on fête une promesse !

Haru : t'es toujours contre tout c'est fou

Moi : et j'ai l'impression que c'est ça qui te donne envie de le faire

Son sourire à peine caché me donne la réponse et je me contente de soupirer tandis qu'il profite de cet instant pour me tirer par le bras

En quelques minutes seulement, je me retrouve face à Nara, Kalia et quelques autres personnes tandis que Michiko se prête au jeu en prenant son rôle (que je n'ai pas totalement compris) très à cœur !

Michiko : bon alors puisque c'est bientôt le début d'une guerre bien chiante et que l'un de vous va sûrement mourir, profitons de cette soirée au cas où vous ne vous reverrez plus

En tout cas elle sait mettre de l'ambiance !

Un énorme silence nous entoure tandis qu'elle continue son monologue

Michiko : en tant que membre d'aucune de vos familles, j'aimerai transformer vos mots en une promesse qui ne saurait se réaliser

Haru : bon Michiko c'est pas tout mais passe jusqu'à la partie où je l'épouse

Moi : on se marie pas couillon

Michiko : mais presque ! Bon alors Haru-

Haru : oui.

Sa réponse m'arrache un roulement des yeux à cause de sa stupidité

Michiko : bon et toi Kaori, tu promets que peu importe ce qui se dressera devant vous, tu feras de ton mieux pour rester à ses côtés ?

Moi : si ça lui fait plaisir...

Je réponds dans un soupire mais ça ne suffit pas pour gâcher la joie d'Haru qui se met à me serrer comme une peluche dans ses bras

J'étouffe..

Michiko : eh Haru ne nous le casse pas on en a encore besoin pour quelques temps

Je me force a rire face à sa « blague » mais visiblement Haru ne semble pas vouloir faire cet effort

Bon j'avoue que c'était pas marrant voir même un peu vexant mais je ne vais pas chipoter à chaque fois qu'on se moque de moi

Tu ne chipotes jamais quand on se moque de toi, c'est ça ton problème

Haru : j'aurais toujours besoin de lui, merci Michiko on va y aller

Sa réponse n'a même pas le temps de parvenir à mes pauvres oreilles qu'il est déjà en train de tirer mon bras comme à son habitude pour m'emmener dans un coin tranquille

Moi : si tu nous as amené ici parce que Michiko a fait une blague saches que je l'ai pas mal pris hein...

Haru : je sais que ça ne te fait pas rire et que ça te tracasse en silence, t'as pas besoin de faire semblant avec moi tu sais

En même temps il me connaît sûrement mieux que je ne me connais moi même...

Sa main glisse sur ma joue pour qu'il puisse s'amuser à nouveau à jouer avec mes pauvres mèches de cheveux

Mais je n'ose pas l'arrêter lorsque je vis le sourire tendre qu'il me lançait sans même me regarder dans les yeux

Haru : tu n'as pas besoin d'être parfait, sois juste toi

Mon petit cœur va fondre, je vote pour que tu l'épouses et que tu l'enfermes dans une cage dans un sous sol pour qu'il ne s'enfuit jamais

Conscience tu me fais flipper

Je ne fais que dire à voix haute ce que tu penses tout bas espèce de tare

Moi : tu sous-entends que je ne suis pas déjà parfait ?

Mon sourire rejoint le sien et très vite c'est à nos lèvres de se retrouver pour un échange assez passionnel

Haru : tout de toi est parfait à mes yeux, je te l'ai déjà prouvé un bon nombre de fois mais je ne suis pas contre une autre démonstration

Sa main glissant sur le bas de mon dos me fait comprendre son sous entendu ridicule m'arrachant un rire joyeux

Bordel je crois que je suis vraiment vraiment vraiment amoureux la

Ah tu crois seulement ?

Nos rires s'éteignent peu à peu et on se retrouve à nouveau à se contempler sans jamais se lasser du regard de l'autre

Sa main remonte au creux de mes reins pour me tirer contre lui, me forçant à l'enlacer à mon tour

Haru : je sais que tu as peur de l'abandon, t'as tellement peur que tu te forces à tout accepter pour des relations que tu saboteras tôt ou tard si elles se développent trop, c'est comme un moyen d'affirmer tes peurs, un peu comme ce que tu as fait avec la nôtre

Outch 3 points direct pour Haru ça sent le KO très prochainement

Voyant mon regard sûrement vitreux, il me sourit tendrement pour me rassurer

Cet idiot me connaît si bien qu'il met des mots sur ce que je n'arrive même pas à comprendre de moi-même

Haru : mais j'aime absolument tout chez toi et je ne dis pas ces mots dans le vent. J'ai passé ma vie à me moquer de l'amour mais tu as une place inoubliable dans ma vie pour toujours et cela même si je voulais le changer, alors assume tes responsabilités pour une fois

Mes lèvres s'étirent en un immense sourire tandis que mes mains s'enroulent autour de sa nuque

Moi : et ça consiste en quoi « d'assumer mes responsabilités » ?

Très vite, mes jambes retrouvent leur place habituelle autour de la taille de mon alpha qui semblait avoir la même idée que moi

Haru : je pense qu'on ferait mieux de rentrer si tu veux des détails

Il glisse ses mains sous mes fesses pour resserrer mon étreinte mais surtout pour me les torturer avant de prendre le chemin vers la maison pour un moment que je risque de regretter demain

Aime-moi autant que je te haisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant