— Alors pour résumer, des gens dangereux ont pris quelque chose qui t'était cher et tu veux leur reprendre, me dit Ali.— C'est ça.
— Et c'est qui ces gens dangereux ?
— Moins tu en sais, mieux tu te porteras, l'informais-je.
— Alors on devrait en parler à la police, ou mieux, à ta mère, me suggère-t-il.
— Non, dis-je.
Il me regarde quelques secondes, perplexe.
— Ces gens sont très puissants et ont des hommes partout, je n'ai pas confiance en la police, et je suis beaucoup trop impliqué, rajoutais-je.
— Tu as fait des choses illégales ?
— Oui, affirmais-je en buvant dans mon verre.
— Pourquoi tu m'en parles à moi sachant que je risque de ne pas t'aider et de te dénoncer ? me demande-t-il.
— Tu comptes le faire ?
— Je te connais Amath, tu as changé, tu ne donnerais jamais d'importance à un objet, alors j'en déduis que c'est une personne, dit-il en se levant de siège.
Je bois une gorgée de mon verre et le regarde sans un mot.
— Est-ce que cette personne est en vie ? rajoute-t-il.
Je le regarde faire les cents pas. Il comprend la réponse.
— C'est une question de vengeance ? me fixe-t-il.
Je ne dis rien le laissant comprendre par lui même.
— Est-ce qu'il y aura des morts ? continue-t-il.
Je reste de marbre.
— Si ces personnes sont des criminels je t'aiderai à les faire tomber, nous les mettrons tous derrière les barreaux. La justice...
— La justice ? dis-je sur un ton ironique.
Je pose mon verre et serre la mâchoire.— Dans ce monde la justice n'est qu'un putain de leurre, crachais-je.
— La justice existe dans le mien et je vais t'aider à les faire tomber mais dans les règles.
— J'ai seulement besoin d'informations sur eux, le reste je m'en occuperai avec mes propres règles, dis-je en me levant de mon siège.
— D'accord, abdique-t-il me voyant déterminé, j'aurais juste besoin de savoir tout ce que tu sais d'eux.
— Ce sont des gens influents, leurs identités sont cachées quoi qu'il en coûte, lui informais-je.
Il se dirige vers un meuble avec quatre tiroirs. Il en ouvre le premier, en sort un stylo et un bloc note, puis vient s'asseoir devant moi.
— Ils n'ont pas de nom spécifique ?
D'habitude, ce genre d'organisation a toujours un nom, dit Ali.
— Le Cercle.
Il lève subitement les yeux vers moi et pose son stylo.
— Le Cercle ? répète-t-il.
— Ouais.
— C'est l'une des plus grandes organisations criminelles du monde Amath ! Personne ne peut les faire tomber et j'en sais quelque chose.
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RandomLa plus grosse erreur qu'une femme puisse faire est de tout abandonner pour un homme. Malheureusement, c'est ce que j'ai fait et j'en ai payé le prix fort. Pourtant, je l'ai aimé d'un amour pur et sincère. Ce monde d'hommes a été sans pitié avec mo...