WOLF

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Je me suis réveillé de bonne humeur dans la maison qui me sert de planque aux Émirats Arabes. J'ai l'habitude d'avoir des planques un peu partout dans le monde juste au cas où.
Aujourd'hui est un grand jour, je vais enfin me débarrasser de ce fils de pute de Balam. Ce cher monsieur personne me plaît vraiment beaucoup.

Je m'assoie sur ma terrasse, un café et mon flingue sur la table et vois mes hommes monter la garde autour de la maison, feuillette le dossier que ce fils de chien masqué m'a donné et commence à l'étudier.
     Nafir Ould Ousseyn, 35 ans, prince déchu de la famille royale depuis la mort de sa femme enceinte, morte de violence conjugale.
    Je ne peux pas le juger, j'ai fait pire, mais ça reste quand même un fils de pute de merde.
     Je vois qu'il est détesté de tous alors ce ne sera pas difficile de le tuer sans qu'on me soupçonne. Je fais signe à Silas de la main, il vient à ma rencontre.

          — Oui Monsieur.

          — Dis aux autres que l'opération se fera aujourd'hui, je veux ce connard dans ma cave avant ce soir, dis-je ne pouvant pas m'empêcher de sourire.

          — Bien, je dirai à nos infiltrés de se préparer, dit-il en s'en allant.

          — Silas.

   Il se retourne vers moi.

          — C'est la putain de famille royale, je ne veux pas avoir la bande à Aladin collée au cul pour le restant de mes jours.

          — Oui Monsieur.

                                          *
                                *                  *

    Après trois heures de baise avec les deux putes que la belle Santa m'a offert, de pures nymphomanes, on frappe à ma porte.

          — Entre, dis-je en embrassant une des putes.

    Silas entre dans la chambre et baisse immédiatement les yeux en voyant notre position, moi nu au milieu de deux merveilles de la nature.

          — Monsieur le colis est arrivé, dit-il.

          — Parfait, prépare tout ce dont on aura besoin pour l'ouvrir.

          — Bien Monsieur.

    Il sort, je me lève du lit et me rhabille.

          — Réchauffez le lit, le temps que je revienne mes beautés, leur dis-Je.

    Je sors de la chambre et me dirige vers la cave en chantonnant, je suis de super bonne humeur aujourd'hui.
     La cave est éclairée par une simple ampoule qui tanguait de temps à autre. Balam était attaché au centre de la pièce, un caleçon lui servant d'habits et le corps ensanglanté. J'entre, le sourire aux lèvres, cinq de mes hommes le surveille.

          — Mais ce serait pas mon terroriste préféré, le taquinais-je.

    Je tire ses cheveux pour lui relever la tête.

          — Ouh ! Ils t'ont vraiment pas raté, dis-je en voyant son visage plein de bleus.

          — Il a voulu résister, dit Silas derrière moi.

          — Je n'en attendais pas moins d'Aladin, dis-je.

    Un rire retentit dans la pièce, je me retourne vers Balam qui semble avoir perdu la tête.

          — T'as toujours été un enfoiré, j'ai bien fait de me méfier de toi, dit-il.

          — Bah non, vu que c'est ta méfiance qui t'a amené ici, t'es un peu con toi non ?!, dis-je en tirant une chaise devant lui.

LINGUÈREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant