Merci à celles qui commentent à chaque poste, je vous porte dans mon coeur vous n'avez pas idée d'à quel point. Des fois quand je vois que l'une d'elles n'a pas encore commenté ou voté, je me fais du soucis comme si j'étais leur mère carrément 😂😂, kontane na cii yeine vraiment. Bref, je vous aime, merci de me donner envie d'écrire et merci à ceux qui votent aussi, vous êtes les best❤️❤️❤️VOTEZ ET COMMENTEZ !!!
Bonne lecture.
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Cela fait maintenant trois jours que j'ai été transférée à une prison pour femme. Je ne dors pas, ne mange pas. Tout ce que je fais de mes journées, c'est de faire les cents pas et réfléchir, encore et encore...
Mes enfants sont en danger et moi je ne peux les protéger. À quoi sert une mère qui n'est pas foutue de protéger ses enfants ? Rien.
Il faut que ce plan marche, il faut que Nasir meurt. C'est le seul moyen pour que je puisse protéger mes enfants et espérer me faire pardonner.Je leur ai fait tellement de mal que même espérer me faire pardonner me fait peur. Comment pourrais-je leur dire que ce sont eux mon plus grand trésor, ma raison de vivre ? Comment leur dire que mon âme brûle quand je les vois triste ?
Karim...
Comment te dire que les remords me rongent ? Mon bébé, comment te dire que maman est désolée et qu'elle implore ton pardon ?
Je le jure qu'après m'être occupée de Nasir, je me rattraperai. Plus personne ne vous fera du mal, plus personne mes enfants...
Je m'assois sur mon lit, prise de vertiges. J'ai soudoyé les gardiennes pour avoir un matelas neuf, un ventilateur, une télé et leur loyauté.
Le bruit de la matraque sur les barreaux de la cellule me font relever la tête.
— Madame Lopez, vous avez de la visite, dit la gardienne.
Ablaye...
Je me lève, elle ouvre la porte et m'emmène à la salle de visite. À ma grande surprise, je vois Ali, Hamza et... Karim. Celui-ci est debout au fond de la pièce, le regard dans le vide.
Je m'assois devant Ali et Hamza qui m'offre un sourire compatissant. Ils semblent surpris et inquiets, sûrement par le fait de me voir dans cet état.
— Bonjour Madame Lopez, dit Ali.
— Bonjour Ali, Hamza...
— Tati Linguère, dit-il en souriant.
Je me tourne vers mon fils qui ne regarde pas. Je donnerai mon âme pour qu'il me regarde mal ou me lance une remarque désobligeante. Mais il est silencieux, il semble ne pas avoir dormi depuis longtemps.
— Karim, tu es venu ! dis-je pleine d'espoir.
— Je suis ici parce que Hamza m'a forcé, dit-il, le regard toujours dans le vide.
— Ok.
C'est déjà un bon début.
— Vous avez des nouvelles des autres ? leur demandais-je.
— Oui, c'est pour cela qu'on est là, Amath nous a contacté, il est à Saly et ils vont bien, dit Ali.
— Et Ablaye et Fatima ? Ils vont bien ?
Ali échange un regard avec Hamza qui arbore une mine sérieuse.
— Ils sont à l'hôpital, tous les deux dans un état critique.
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LINGUÈRE
RandomLa plus grosse erreur qu'une femme puisse faire est de tout abandonner pour un homme. Malheureusement, c'est ce que j'ai fait et j'en ai payé le prix fort. Pourtant, je l'ai aimé d'un amour pur et sincère. Ce monde d'hommes a été sans pitié avec mo...