AMATH

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Ma réalité,

    La regarder m'apaise, me rend... humain.

Je suis assis sur le fauteuil en face d'elle et la contemple.
Le soleil commençait à se lever. Je n'ai pas dormi de la nuit. Comme d'habitude, ma conscience m'empêche de dormir.

   J'entends frapper à la porte, je sors instinctivement mon arme et me dirige vers celle-ci.

   J'entrouvre le rideau de la fenêtre et vois la vieille d'hier. Je range mon arme dans mon dos et vais ouvrir.

          — Ah Amath, comment vas-tu mon fils ? Tenez, dit la vieille en me tendant un bocal. Pour votre petit déjeuner, et ça aussi, un jeune homme très adorable a appelé après m'avoir envoyé de l'argent, je l'ai retiré pour toi.

       Je hoche la tête et prend l'enveloppe et le bocal, ça doit être ce con de Hamza. Je suis sur le point de rentrer mais je remarque la vieille qui me regarde en souriant.

          — Quoi ?

          — Tu es un brave garçon ça se voit mais ton passé t'empêche de vivre... d'aimer.

   Je fronce les sourcils la voyant s'avancer vers moi. Elle me prend la main.

          — La mère de Khadija a souffert dans sa vie, ne lui fait pas vivre ce que sa mère a vécu. Aime-la, même si cela te consume et tu verras que tes ténèbres se dissiperont. C'est elle la clé.

    Je retire ma main, elle semble reprendre ses esprits.

— Je suis désolée, je crois avoir oublié de mentionner mes dons de voyance, dit-elle en souriant.

Elle tourne les talons et s'éloigne. Elle s'arrête à quelques mètres et se retourne vers moi.

— Mes condoléances pour votre ami, il a le cœur le plus pur qu'il m'ait été donné de voir, dit-elle tristement avant de s'en aller.

Bordel, cette vieille est folle. Je ne sais pas pourquoi elle tient à toujours cuisiner pour nous.
Je rentre et tombe sur Khadija qui vient vers moi, le regard endormi

— Qui c'était ?

— La vieille.

— Arrête de l'appeler comme ça, c'est quoi ?

Elle hume le bocal puis sourit. Un vrai sourire.
Elle me le prend des mains puis l'ouvre.

— Elle a fait des beignets merveilles, ma mère en faisait avant, tu te rappelles ?

Elle en sort un et le porte à sa bouche avant d'en prendre un autre et de me le tendre.

— Ouvre la bouche.

— Tu me prends pour un gosse ?

— Allez ! Tu es trop rabat-joie.

J'entrouvre la bouche et la laisse faire. Elle me sourit, un sourire amusé.

Putain qu'est-ce qu'elle m'a fait ?!

Elle regarde l'enveloppe à ma main et le pointe du doigt.

LINGUÈREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant