Mes buurs et Linguères, votez et commentez chaque paragraphe fala yem nak.Luv y'all ❤️❤️❤️
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En un mois, tout Dakar avait changé. Le banditisme, le meurtre, la drogue, les enlèvements et disparitions polluaient les rues. Personne n'était à l'abris.
Wolf avait vu en Dakar le parfait point de relais pour son business. Une ville portuaire et des forces de l'ordre corruptibles , le paradis pour un trafiquant.Amath, remarquant les allez et venus suspects de ses pétroliers, avait commencé à perdre patience face au silence de sa Linguère. Il était frustré que sa cible lui filait à chaque fois entre les doigts et cela le rendait agressif et colérique, encore plus que d'habitude. Khadija l'avait remarqué.
Pendant ses séances de soins qui lui permettaient de gagner la confiance de son mari, Amath l'embrassait amèrement, douloureusement. À chaque fois qu'Amath le regardait, Khadija voyait de la haine, une essence aussi pure que sombre, une haine viscérale. Mais il l'embrassait à chaque fois que qu'elle le soignait, il la touchait délicieusement et se délectait de la laisser sur sa faim et elle se laissait faire, en souriant.
En un mois, Khadija s'est sentie honteusement sale et utilisée. Elle était émotionnellement à bout. Elle avait tenter plusieurs fois de mettre fin à ces jours mais se ravisait toujours, voyant le sourire douloureux qui se peignait sur ses lèvres, ce sourire qui lui rappelait sa mère, une femme qui s'est battue jusqu'à la fin, le sourire aux lèvres, que dirait sa mère si elle voyait sa petite perle se suicider.
Khadija s'est donc résignée à cette vie honteuse et misérable. Linguère, lui donnant des ordres qu'elle se doit d'obéir craignant ses foudres et son père, un homme qui avait fait vivre un enfer et qui avait désormais du pouvoir. Celui-ci l'appelait incessamment ces derniers temps mais Khadija n'en répondait jamais, de peur.
Comme chaque lundi de semaine, Khadija, en tailleur marron, prend sa route habituelle pour son travail, véhiculée de son Audi noir que son mari lui avait offerte. Mais un agent de la circulation lui intime de se garer.
Khadija se gare, croyant à une inspection de routine mais elle reste tout de même perplexe car elle n'a jamais été interpellée par les agents routiers, une des nombreuses privilèges de la famille Sarr - Lopez Niane.
Elle baisse sa vitre, voyant le policier s'approcher mais il s'attarde plus sur sa plaque d'immatriculation et dit quelque chose d'inaudible par Khadija à travers la petite radio sur l'épaulette de son uniforme.— Bonjour Madame Niane.
— Bonjour officier, un problème ? demande Khadija d'un air confus.
Il a dû me reconnaître à travers les médias, s'est-elle dit.
— Veuillez bien me suivre, dit l'agent.
— Pour quelle raison ?
— Le président vous attend, je vous escorterez jusqu'à lui.
Le coeur de Khadija rate un battement, la peur ne perd pas de temps à gagner chaque parcelle de son être.
L'agent démarre sa moto allume son gyrophare puis sa sirène et intime à la fille du président de le suivre. Ce qu'elle fit docilement.Les voitures se garaient pour laisser passer la voiture de Khadija. Les regards indiscrets que remarquait la jeune Sarr reflétaient l'envie. Ils l'enviaient elle qui donnerai tout pour être à leur place.
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LINGUÈRE
RandomLa plus grosse erreur qu'une femme puisse faire est de tout abandonner pour un homme. Malheureusement, c'est ce que j'ai fait et j'en ai payé le prix fort. Pourtant, je l'ai aimé d'un amour pur et sincère. Ce monde d'hommes a été sans pitié avec mo...