trente-neuf

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« 𝚖𝚊𝚎̈ »

All I want - Kodaline

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All I want - Kodaline

Les bras croisés autour de mes genoux retenus contre ma poitrine, je posais mon menton sur mes avants-bras en regardant le vide. Mathieu était assis à mes côtés mais, au lieu de fixer l'horizon comme moi, il avait trouvé un attrait pour mon visage qu'il ne quittait pas depuis que l'on s'était installés sur le toit du market de Clamart.

En réalité, aucun mot n'était sorti d'entre mes lèvres après que j'aie demandé à Mathieu de me suivre pour qu'on retourne dans sa ville. Je n'étais pas énervée contre lui, loin de là même, j'avais juste besoin d'un peu de calme et de sentir sa présence à mes côtés, ça me faisait du bien.

Lui non plus n'avait pas parlé, comme s'il avait anticipé mon état d'esprit et je le remerciais pour ça, pour ne pas me poser vingt mille questions et s'assurer que je ne boudais pas.

Alors quand mon portable vibra entre mes mains, je sursautais en baissant ma tête et en dépliant mes jambes pour me permettre de mieux voir mon écran.

le caissier : Dsl

Je fronçais mes sourcils avant de tourner la tête vers Mathieu qui me souriait doucement, son téléphone dans la paume de sa main. Finalement, le blond me faisait un signe du menton en pointant mon portable, comme pour que je me reconcentre dessus. C'était ce que je fis dans l'instant.

J'attendais de longues secondes en me mordillant l'intérieur de la joue, patientant pour savoir ce qu'il allait bien pouvoir me dire.

le caissier : T fâchée ?

Je répondais directement.

: non

le caissier : Je peut me rapprocher de toi ?

: oui

J'envoyais à peine mon message que déjà, Mathieu glissait sur les fesses pour réduire la distance entre nos deux corps qui se faisait insignifiante quand nos jambes se touchaient enfin. Ma respiration s'emballait un peu tandis que je tournais le regard vers le polonais qui me regardait. On était à un très faible écart l'un de l'autre et je me sentais bien quand sa chaleur corporelle se mélangeait à la mienne.

Dans un nouveau silence, j'appuyais mon doigt sur le torse de Mathieu, l'incitant à s'allonger sur le sol quelque peu propre du toit terrasse. Sans m'interrompre, il obéissait en se calant bien sur le dos, croisant ses bras derrière sa tête pour être plus à l'aise. Et à mon tour, je m'étendais jusqu'à faire tomber ma joue contre le haut de sa poitrine.

Sans lui demander la permission, j'enroulais mon bras autour de sa hanche pour me serrer contre lui et ça n'eut pas l'air de le déranger puisqu'il montait sa main à ma nuque pour la caresser doucement. J'étais vraiment trop bien avec lui.

𝘤𝘰𝘴𝘮𝘰𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant