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- Mathieu ! Maë ! On y va !
Dans un long grognement, je resserrais mes bras autour du torse de Mathieu, qui faisait de même autour de mon cou. C'était toujours comme ça les réveils de vacances avec ma famille.
- Pourquoi on a dit oui ? râlait-il dans mon oreille.
- Parce-qu'on est trop bêtes.
Il soufflait à nouveau contre ma joue avant de se délier de mes bras, me faisant à nouveau geindre. J'avais trop bien dormi contre lui et je n'avais pas du tout envie de me lever pour aller à l'aquarium ce matin. Sachant qu'il n'était même pas huit heures et demie du matin, j'étais complétement claquée.
En même temps, on avait parlé avec Mathieu jusqu'à trois heures sur tout et rien. Il m'avait remonté le moral par rapport au déménagement de Sasha et ça m'avait quand même fait du bien d'en discuter avec lui, j'avais eu besoin de lâcher un peu tout ce que j'avais dans mon sac.
- Mathieu ! Mathieu ! criait Thaïs derrière la porte.
- Deux secondes, j'arrive. répondait à l'aveugle mon copain en s'habillant.
- On va à l'aquarium ! Ça va être trop bien !
- Oui Thaïs, attends-nous sur la terrasse.
- D'accord !
- Elle va pas te lâcher de la journée, je te préviens. pouffais-je de rire en m'asseyant au bord de mon lit pour scruter le torse nu de mon petit-ami.
- J'sais. riait-il en faisant passer son tee-shirt par-dessus sa tête. J'vais t'abandonner bébé, désolé.
- T'inquiètes, y aura sûrement un guide qui pourra m'aider.
Devant le regard noir de Mathieu, je pouffais de rire avant de souligner que je plaisantais, et je me levais pour me changer à mon tour. Le blond était arrivé hier midi au camping de la Rochelle où j'étais avec mes parents depuis deux semaines déjà.
- On fait pas la journée complète à l'aquarium hein ? s'assurait Mathieu en me suivant des yeux quand j'enfilais ma combi-short.
- Non t'inquiètes, juste le matin. L'aprèm' je pense que ma mère va faire un tour en ville et mon père va faire la sieste.
- Et Thaïs ?
- Elle va te coller. rigolais-je, faisant sourire Mathieu avant que je ne lui dise qu'on pouvait y aller. C'était sûr aussi, c'est limite si elle ne faisait pas la gueule quand t'étais pas là. Et quand t'es arrivé en taxi au camping, ça y est, elle avait retrouvé la joie de vivre.
- Je la kiffe ta sœur.
- Ouais, elle aussi. raillais-je mauvaisement tandis que Mathieu attrapait mon poignet, me faisant sursauter. Quoi ?
