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Comme un dingue. J'étais comme un fou.
- Calme-toi un peu, j'ai l'impression de voir Thaïs là. rigolait Maë en me regardant faire, les bras croisés sous sa poitrine.
- J'vais avoir mon chien ! m'exclamais-je finalement, comme si le dire à l'oral avait réussi à me rendre encore plus joyeux. Putain depuis le temps que je l'attends, crois-moi j'vais en parler dans dix ans même.
- T'as intérêt à bien t'en occuper.
- Une chienne c'est comme une femme. elle arquait un sourcil et je me parais déjà à me protéger de ses futurs coups. Faut la nourrir pour pas l'énerver, c'est propre, c'est chiant parfois, ça a quand même ses règles. Et... Ça aime bien s'mettre à quatre patt- Bébé ça va, j'plaisantais !
J'éclatais encore plus de rire, réceptionnant les coups violents de ma copine sur mon torse. En même temps, c'était trop tentant comme vanne que j'comprenais même pas comment elle avait fait pour ne pas capter avant que j'allais la faire.
Depuis une heure on zonait dans un refuge SPA de Gennevilliers et ça m'avait même pas soûlé de rester au même endroit autant de temps. D'ordinaire quand j'accompagnais Maë à ses journées shopping, j'étais le premier à râler alors que j'kiffais voir ses essayages, elle aimait bien me demander mon avis.
Mais ça servait à rien, des fois quand j'aimais et pas elle, elle prenait pas ou quand c'était elle qui flashait sur un vêtement et pas moi, elle l'achetait quand même. Pire, elle me laissais jamais entrer dans sa cabine pour que je l'aide à s'habiller. J'voulais juste être serviable moi.
- T'es un sacré connard. soufflait-elle en regardant autour d'elle, dans la salle d'attente du dispensaire animal.
- J'rigolais, boude pas. je pinçais sa joue, la faisant geindre. Putain une vraie chieuse quand tu veux.
- Tu m'as choisi comme ça, maintenant faut assumer.
Je ricanais en me grattant le menton, regardant toujours cette guadeloupéenne qui m'rendait bête à chaque fois qu'elle riait. C'est moche l'amour.
- T'es sûr que t'as bien rempli le formulaire. reprenait-elle en croisant une jambe par-dessus l'autre.
Je devais même tirer sur le bas de sa jupe pour qu'il couvre ses genoux et qu'on ne voit pas sa culotte en-dessous. J'avais frôlé la crise cardiaque dans la voiture de Flav', quand je lui avais fait remarqué qu'elle devait faire gaffe pour pas qu'on mate son sous-vêtent et qu'elle m'avait répondu qu'il n'y avait pas de problèmes, vu qu'elle n'en avait pas.
J'avais essayé de regarder pour vérifier mais bon, elle m'avait pas laissé faire.
- Oui, t'inquiètes. la rassurais-je en passant mon bras autour de ses épaules, alors qu'on était assis côte à côte sur une banquette de la salle d'attente. Je pense que c'est bientôt fini.
