quarante-cinq

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« 𝚖𝚊𝚎̈ »

Cela faisait trois jours que j'étais rentrée de ma petite semaine dans le Finistère et, déjà, on réquisitionnait ma présence

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Cela faisait trois jours que j'étais rentrée de ma petite semaine dans le Finistère et, déjà, on réquisitionnait ma présence. Soigneusement, j'appliquais du gel sur mes cheveux afin de les tirer en arrière et faciliter la réalisation de mon chignon à mi-hauteur, par la suite. Dans la chambre pas loin, Mathieu devait être en train de finir de s'habiller.

Du moins je l'espérais, sinon c'était Nina qui allait râler.

- J'ai besoin de la salle de bain bébé.

En coupe-vent, Mathieu refermait la porte derrière lui avant de me donner un coup de hanche pour me décentraliser du miroir, me faisant râler.

- T'es là depuis dix minutes, j'ai pas fini de me préparer moi et on part dans même pas vingt minutes.

- T'avais qu'à te lever à l'heure aussi. lui rappelais-je en reprenant mon atelier chignon. Et puis t'abuses, t'as pas grand-chose à faire qui nécessite vraiment la présence du miroir.

- Mes veuch', ils partent en couille là, faut que tu m'arranges ça. Par contre, t'as des bosses de partout sur le crâne là chérie, tu fous n'importe quoi.

- Quoi ? je fronçais les sourcils avant de baisser ma tête et de rechigner en découvrant qu'il avait raison. Putain, ça fait cinq minutes que j'essaie de bien les plaquer, je vais finir par abandonner. J'ai les bras en feu en plus.

- Donnes, je gère. Passe ta brosse.

- Me fais pas de nœuds.

- J'démêle les cheveux de Léna depuis qu'elle a trois ans, fais confiance à ton mec un peu.

Profitant de Mathieu qui s'occupait de ma coiffure, du moins de juste aplatir mes cheveux en une queue de cheval, j'appliquais mon anti-cernes avant de grimacer quand ce con tirait sur mes racines.

- Tu me fais mal ! m'écriais-je finalement quand il donnait un trop grand coup.

- J'me rappelais pasque t'étais aussi douillette. soufflait-il à son tour en continuant. J'suis obligée skarbie sinon ça plaque pas assez. Ça t'fait des dos d'âne de partout, on dirait l'avenue de l'école d'Enzo sur ton crâne là.

- Fais attention s'il te plaît.

- J'essaie, désolé.

Pour se faire pardonner, il me faisait un petit bisou sur la joue avant de reprendre son activité, de manière plus douce. Cela me permettait de me maquiller plus facilement et quand je finissais de couvrir mes lèvres d'un gloss brillant, Mathieu relâchait ses bras en soupirant longuement. À partir de la queue de cheval bien tirée, je tournais mes cheveux fraîchement lissés pour l'occasion, afin d'obtenir un joli chignon.

𝘤𝘰𝘴𝘮𝘰𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant