quarante-six

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« 𝚖𝚊𝚎̈ »

- P'tain de merde, comment je suis trop bien

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- P'tain de merde, comment je suis trop bien.

Je laissais tomber ma joue sur le transat afin de regarder Mathieu qui était avachi sur le sien, un bras derrière la tête et l'autre sur son ventre. Avec les températures très estivales, je lui avais proposé de venir se rafraîchir à la piscine de chez moi et il avait direct accepté.

Après avoir fait trempette une bonne demi-heure dans l'eau, on était remonté pour s'allonger sur nos chaises longues afin de bronzer un peu, du moins, essayer en tout cas.

- Les gars m'ont demandé où j'allais, même pas je leur ai dit. précisait Mathieu, me faisant pouffer de rire. Rigole, rigole, mais t'aurais pu te taper tous mes potes dans la piscine, elle serait devenue noire l'eau.

- Allez, t'abuses. riais-je en reposant bien mes lunettes sur mon nez.

- J'te promets. La dernière fois, Lisko il nous a dit qu'il s'était déjà pas lavé pendant trois jours. Ça d'vait sentir le mort chez lui.

Mon rire s'étouffait peu à peu avant que je ne retrouve mon calme et que je me détende à nouveau sous le soleil parisien. Il n'y avait personne chez moi vu que mes parents travaillaient et que Thaïs était au centre. Je comptais aller la chercher vers cinq heures, avec Mathieu, évidemment.

Ce qui signifiait que les deux n'allaient plus me calculer par la suite, je le sentais venir.

- Tu veux pas qu'on retourne dans l'eau ?

- Mathieu... grognais-je en fermant les yeux. On vient d'en sortir et c'est toi qui voulais en plus.

- Ouais mais là j'ai chaud.

- Et bah vas-y tout seul.

- Mais c'est nul tout seul. Viens wesh.

- Non.

- T'es pas drôle.

Je ricanais devant sa mauvaise foi et couinais quand cet abruti pinçait ma jambe nu en passant à côté de moi. Comme je lui avais dit de faire, Mathieu sautait bruyamment dans l'eau avant de remonter. Il frottait son visage avec ses mains en secouant la tête comme le faisaient les chiens mouillés.

Légèrement attirée par le visuel qui se peignait sous mes yeux, j'attrapais la branche fine de mes lunettes de soleil pour les lever sur mon front, découvrant ainsi mon copain qui mouillait son corps, ses épaules, sa nuque, puis son torse. Comme si je n'avais pas déjà assez chaud comme ça.

- Viens te baigner Maë ça y est, t'es déjà bronzée en temps normal.

- Il me faut une peau brillante pour l'été.

- T'es assez belle comme ça, fais pas en sorte que j'sois obligé de casser des mâchoires à cause de toi.

- Voyou va. plaisantais-je, faisant sourire mon copain.

𝘤𝘰𝘴𝘮𝘰𝘴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant