Pour Ses Beaux Yeux

65 - Me battre pour elle

Heyyyyy

De retour pour un nouveau chapitre !

Ça va être très bizarre de devoir séparer les chapitres de Sky de ceux des garçons, je sais pas trop si je vais alterner ou si vous aurez des chapitres à plusieurs points de vues.

En tout cas c'est le retour d'une certaine personne aujourd'hui... 😌

Bref, j'espère que ça vous plaira !

Des gros bisous ❤️

—-

HAKIM

18 juin

- Ça t'avance à quoi de tout casser ? Me demandait Nek, accoudé à la porte de ma chambre.

Mon reuf m'avait regardé exploser pas mal de mes affaires.

J'avais laissé Sky monter dans un putain de train sans rien faire.

Elle avait pas voulu qu'on la ramène en voiture jusqu'à chez elle. Elle avait dit que si on redescendait jusque dans le sud ça serait trop difficile de nous voir partir après.

« C'est moi qui doit partir, et ça me fait du bien de savoir que vous vous restez. ».

J'aurais tellement préféré m'assurer qu'elle soit bien là bas. Je sais pas, voir sa chambre, installer ses affaires, parler à sa daronne ou... J'en sais rien en fait.

Elle m'avait brisé le cœur en plus. Ce qu'elle m'avait dit sur Paris et sur sa vie ici, c'était juste ce que j'avais besoin pour continuer de me battre. Mais ça avait été horrible de la laisser partir après ça.

J'imaginais même pas comment elle elle devait se sentir et ça me rendait fou.

J'avais tellement cette impression qu'elle pensait qu'on l'abandonnait. Elle m'avait sûrement dit tout ça pour que je comprenne qu'elle voulait rester là, et que je la laisse pas monter dans le train, et elle devait se dire que j'avais rien compris ou que j'en avais rien à foutre alors que c'était tout l'inverse.

Ça me bouffait de l'intérieur de rien pouvoir lui dire.

Je pouvais rien faire, et j'étais en train d'exploser.

- Eh, je te parle, réitérait Nek.

- Je suis vraiment qu'un gros connard de l'avoir laissée partir.

Mon kho soupirait :

- Tu sais très bien que nan. C'est quand ton prochain rendez-vous avec l'avocat ?

- La semaine prochaine. Et la psy demain, je lui répondais.

- Si on m'avait dit un jour que toi t'irais chez la psy.

Un silence s'abattît ensuite sur la pièce alors que mon reuf m'aidait à ramasser les morceaux de la lampe de chevet que j'avais casser.

- Tu veux en parler ? Il demanda.

- Nan.

Nous nous asseyions côte à côte sur mon lit, toujours dans un silence de mort.

Je me demandais vraiment à quoi Nek pensait. Lui il avait toujours su qu'on s'attacherait à Sky. Fram aussi, depuis le début il avait accepter la tipeu.