52 - αστέρι

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Hello les copains !

Comment vous allez ?

J'ai été super longue à écrire, je sais, je suis désolée. ( tiens Méline, il est là le chapitre frérot. ) Au final je me suis bien marrée en l'écrivant, donc j'espère qu'il vous plaira.

Je ne pouvais pas rester insensible face à votre déception sur le dernier chapitre... Mais si Skysky se fait butter par les garçons, vous aurez sa mort sur la conscience !

Je vous souhaite une bonne lecture, plein de bisous ! ❤️


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29 mai

SKY

- Tu veux danser un peu ? Me demandait Mathieu.

On était déjà à l'arrêt du Trocadéro.

J'acquiesçais sans rien dire.

Le blond était plongé dans son l'écran de son téléphone, et je me doutais qu'il était dans ses notes pour écrire des textes.

Il avait juste proposé ça parce qu'il voulait que je puisse extérioriser aussi.

J'avais besoin de danser, après avoir découvert une nouvelle émotion.

J'avais quand même nettement allongé ma liste de sentiments depuis que j'étais à Paris. Autant dans les sensations ressenties que dans la manière de les percevoir.

L'amour me paraissait moins étranger, l'amour sous toutes ses formes :

Le fraternel, qui m'avait été jusqu'ici inconnu, s'était bien développé, et je ne pense pas avoir besoin d'expliquer le "pourquoi". J'avais jamais été confrontée à ce genre de relation, et malgré les incidents que j'avais traversé avec les garçons, ça me plaisait beaucoup. En fait ça me rappelait quelque part ce que j'avais perdu avec mon père. C'était la même relation, mais en mieux, parce que j'avais pas à obéir à absolument tout et j'avais moins d'écart d'âge. Un frère, c'est un mix parfait entre un père et un ami.

J'avais aussi évidemment commencé à développer la version féminine avec Maëlle, et plus récemment Léna.

Le maternel. Celui là je l'avais redécouvert, et il était encore pire que ce que je pensais. Je suis pas persuadée d'avoir envie de m'étendre là dessus.

L'amical. Si j'avais su que je rencontrerais quelqu'un comme Mathieu en venant ici, je serais montée à la capitale depuis bien longtemps. Même si j'avais tissé de très solides liens avec Lou et Clem aussi, ça restait particulier avec le polak. C'était vraiment mon meilleur ami, même si je trouvais l'expression un peu idiote avant de la ressentir au sens propre.

Et l'amour, au sens même d'amoureux. Je m'étais même redécouverte moi même grâce à lui. Et surtout grâce à une certaine blonde qui m'en apprenait un peu plus tout les jours.

Et en plus de l'amour, j'avais découvert et redécouvert énormément d'autres sentiments, en les confrontant ou en les approfondissants.

Des qui peuvent paraître mauvais, mais qui m'ont fait grandir, qui m'ont montré énormément de choses sur la vie, qui m'ont appris à relativiser, à apprécier les bons moments et à affronter certaines de mes peurs.

Et d'autres qui me comblent chaque jour. La fierté. La passion. La sécurité. La joie. La confiance. L'apaisement. L'euphorie. L'excitation. La surprise. L'amusement. L'émerveillement même.

Et ce soir j'avais découvert une autre émotion sur laquelle j'avais du mal à mettre un mot.

Je me sentais à la fois utile, sans l'être puisque ce qu'on venait de faire devrait être quelque chose qu'on fait tous. Je me sentais heureuse d'avoir pu aider. Mais j'avais aussi la gorge nouée face à cette misère que j'avais quelque part découverte.

Pour Ses Beaux YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant