23 mars.
Bon, désolée de commencer ainsi, mais cette journée est abominable.
Je m'étais levée déjà fatiguée, avec la soirée organisée hier.
Du bruit jusque cinq heures du matin qui m'avait tenu éveillée.
Bon, ils avaient pu se changer les idées, donc je ne regrettais qu'à moitié.
Je m'étais levée à huit heures pour aller à l'opéra, vous imaginez bien dans quelles conditions j'étais partie.
Sachant que la veille, pendant la soirée, Mathieu m'avait poussée à accepter un appel de ma mère en argumentant avec le fait qu'il fallait bien que je me confronte à elle un jour.
Je m'en étais bien évidemment pris plein la figure.
Pas trop envie de revenir là dessus, je vous laisse imaginer.
Toutes ces petites choses ajoutées nous conduisaient à ce déjeuner.
Il est midi, je suis dans la salle de restauration avec Louiza, Martin et Paul, mes amis de l'opéra.
J'écoutais très distraitement leur conversation, mâchouillant une feuille de salade.
- Et c'est là qu'elle a dit à Céleste que c'était un cours de danse et pas de strip-tease, expliquait Martin.
Je roulais des yeux, entendant cette histoire qui faisait le tour de la compagnie pour la millième fois.
Je me pris un coup de coude de Louiza.
- Ça va pas ? Elle me demandait.
- Bah ouais, il est passé où ton sourire Sky ? Ajouta Paul.
Je soupirais.
- Il est resté dans mon lit. Je suis fatiguée, je leur répondais.
Je refermais mon plat encore casiment plein, ne ressentant aucun sentiment de faim.
- Tu travaillerais pas un peu trop ?
- Pourquoi tout le monde me demande ça ? On travaille tous très dur ici ! Je répondais, un peu sur la défensive.
N'ayant pas l'habitude de m'énerver, je mis cette réaction sur le coup de la fatigue.
Mes trois camarades changèrent de sujet, se disant certainement que si je répondais ainsi, il fallait mieux ne pas en rajouter.
Je penserais à m'excuser de cette réaction.
On se levait à la fin de notre repas.
- Tu devrais rentrer, me suggérait Louiza, c'est un coup à se faire mal.
J'aurais probablement dû écouter mon amie.
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- Et piqué... Arabesque, attention à tes pointes de pieds Marie. C'est bien.
C'est un cours avec juste les danseuses coryphées, ou les garçons et les filles sont séparés, pas ce que je préfère.
- Ok, on s'arrête. Allez tremper vos pointes, je ne sais pas pourquoi le parquet glisse autant.
J'ai déjà failli tomber plusieurs fois.
Et malheureusement quelques minutes plus tard, ça ne manque pas.
Ce qui n'était pas prévu au programme, c'était que ma cheville allait craquer avec.
Je suis assise, au sol, devant une classe de danseuses prêtent à tout pour changer d'échelon, qui ont toutes entendu ce bruit monstrueux dans ma cheville.
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Pour Ses Beaux Yeux
Fiksi PenggemarSky x l'entourage Quand une danseuse de l'opéra de Paris rencontre le S crew.