Pour Ses Beaux Yeux

64 - Adieu mes frères

COUCOUUUUU

Comment ça va ?

Perso très bien ! J'ai pris tout plein de vacances après la validation de ma licence et après trois ans de Taff ça m'a fait beaucoup de bien ! Je suis prête à attaquer l'enfer du master.

En tout cas voilà un chapitre - très - attendu, je suis désolée à l'avance de vous faire ça.

Des gros bisous,

Je vous aime fort ❤️

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SKY

Veille du départ.

J'ouvrais les yeux comme si je me réveillais d'un cauchemar. Allongée dans mon lit, il ne me fallut pas plus de quelques secondes pour réaliser que ça y est, c'était mon dernier jour à Paris.

Demain, à quatorze heure, je serais dans le train.

Je me rappelais de la soirée de la veille. Ça allait à la fois rester gravé comme une soirée absolument incroyable, remplie de rire, d'amour et de mes personnes préférées, mais aussi la soirée où j'ai dû dire au revoir.

Enfin, oui et non.

Je m'étais effectivement très vite endormie après mon petit discours dans les bras de mon Deenou. J'étais soulagée qu'il n'y ait pas eu de grandes scènes d'au revoir. On s'était quittés en s'étant dit ce qu'on avait à se dire. Ce n'était pas la fin mais une pause.

J'avais quand même le coeur gros en sortant de ma couette ce matin.

Je pris le temps de craquer mon dos et mes jambes avant d'ouvrir la fenêtre pour mémoriser le paysage. Après quelques minutes, je me décidais à sortir de ma chambre. Mais en passant devant mon bureau, je découvrais une pile de sweats et d'enveloppes.

La porte s'ouvrit sur Framal au moment où je pris une des enveloppes :

- Hep ! Pas touche ! Il dit en m'attrapant les mains.

Il en profita pour me pincer les côtes et me martyriser quelques minutes de ses chatouilles sous mes éclats de rire.

- Les garçons t'ont écrit des petites choses, mais tu liras ça chez ta mère. C'est pas pour maintenant.

C'est beaucoup trop mignon. Je vais mourir d'amour un jour pour mes frères.

Y'avait qu'eux pour penser à ce genre de petites attentions beaucoup trop adorables. Comme d'habitude, ils me donnaient tout même quand je n'avais rien demandé. Il était clair qu'avoir de quoi lire (et relire autant que je voudrais) les choses qu'ils m'avaient écrites, peu importe ce que c'était, aller m'aider à tenir.

Je saisis le paquet d'enveloppe que je décala sur le côté de mon bureau pour lui laisser voir les sweats.

- Y'en a un de tout le monde, il continua d'expliquer. Sur les étiquettes t'as les prénoms.

- Genre même Ivan il en a laissé un, je demandais méfiante.

- C'est même un de ceux qui ont lancé l'idée.

Je savais qu'en vrai il m'aimait bien.

J'allais avoir du mal à contenir mes larmes si ça continuait comme ça.

- Haks et moi on en a pas mis, comme ça tu peux prendre ceux que tu préfères dans nos armoires. Prends en autant que tu veux princesse, c'est cadeau.

Hakim passait la porte pour nous rejoindre, ayant entendu que j'étais debout. Après mon câlin du matin, il me tendit un paquet :

- On a un petit cadeau en parlant de sweat.