29 - Approche

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Coucou !

Bon, même si le temps d'attente à diminuer, ça été un peu compliqué d'écrire ce chapitre, je suis restée devant ma page blanche toute la journée avant de daigner écrire quelque chose.

Je m'y suis reprise une bonne dizaine de fois, mais je suis parvenue à quelque chose.

Je sais que ça risque de ne pas être sensationnel, mais j'espère quand même que vous aimerez ce chapitre, parce que j'aime bine écrire sur Sky et Deen aussi.

Plein de bisous, bonne lecture !

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14   avril

SKY

- Sky ? Tu te réveilles ?

Je grognais pour répondre à la personne qui me tirait de mon sommeil.

Je n'avais pas dormi longtemps la veille et mon allergie m'avait empêchée de trouver le sommeil cette nuit, devant me lever toutes les heures pour rendre l'intérieur de mon estomac, même s'il était vide. J'avais l'impression qu'on me réveillait alors que je venais à peine d'ouvrir les yeux, et je détestais ça.

- S'te plaît princesse, on est déjà en retard.

Je soufflais.

La seule chose positive c'était que j'allais chez Deen, et que j'adorais Deen.

En plus je ne l'avais pas vu depuis quelques semaines, et il me manquait.

Je finis par me frotter les yeux et m'asseoir, trouvant Idriss au bout de mon lit.

- J'ai le droit d'avoir un bisou ou t'es trop de mauvaise humeur ?

Je me sentais soudainement un peu coupable, parce que les garçons avaient été aux petits soins depuis hier.

J'ouvrais donc mes bras et Idriss en profitait pour se laisser tomber à côté de moi, m'attirant dans une étreinte.

Je fermais les yeux, affalée sur son torse.

- Si tu te rendors Hakim me tue.

- M'en fiche, je répondais, je veux un câlin.

Il riait et m'entourait de ses bras.

J'avais bien compris que les repousser n'aiderait pas à ce que je me détache d'eux, puisqu'il était trop tard pour faire machine arrière.

Alors je me contentais de profiter à fond des moments où j'étais avec les garçons, quitte à ce que ça me fasse mal au moment venu.

Ça ne pouvait pas être éternel, et je ne le savais que trop bien.

Je regrettais l'époque où mon père venait me réveiller en me câlinant, comme Idriss le faisait à l'instant même.

Pourtant, étrangement, il ne me manquait pas autant qu'avant.

J'avais trouvé un, même plusieurs, hommes sur qui je pouvais compter, en qui j'avais le droit d'avoir confiance.

Je ne remplacerais jamais mon père, mais je me sentais mieux en leur présence.

J'avais quand même peur.

Parce que je ne connaissais que deux profils d'homme : mon père et mon ancien médecin.

Deux peur différentes : l'abandon et la douleur.

Au début, c'était la seconde qui m'habitait. Mais elle était partie depuis bien longtemps, quand j'avais compris qu'à l'inverse, ils me protégeaient de ce type de personne.

Pour Ses Beaux YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant