36 - une armée d'étoiles

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Bonjour Bonjour !

Je reviens avec ce chapitre après le chaos qu'a été le dernier, je m'excuse encore !

Bon vous avez vu, du coup je suis gentille et je poste très vite ! En plus, c'est le chapitre le plus long depuis le début.

Un grand grand grand merci à Casti3lle   qui m'a encore beaucoup aidée pour ce chap, tu m'as vraiment débloquée une grande partie. C'est grâce à toi aussi parce que tu me répond toujours super vite et t'es toujours prête à aider, parfois tu devrais vraiment me dire non parce que je sais que je t'en demande beaucoup trop même si tu dis le contraire.

Sans suspense, vous vous doutez donc que Maëlle sera là aujourd'hui !

Allez je vous tiens pas plus, déjà que certains d'entre vous attendent depuis hier...

Plein de bisous.

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26 avril

SKY

Nuit blanche.

Coup dur.

Je réalise de plus en plus ce que j'ai perdu.

J'ai presque perdu les seules personnes auxquelles je m'étais autorisée à m'attacher.

Si je n'avais pas Mathieu et Louiza, je serais officiellement seule sur Terre.

Vous imaginez, être seule alors qu'on est sept milliards ?

Sur les coups de cinq heures, n'en pouvant plus de fixer le plafond blanc de l'appartement la brésilienne, je m'étais levée et j'étais sortie, sans oublier de laisser un mot pour ne pas inquiéter mes deux seuls amis.

Emmitouflée dans mon sweat pour palier à la fraicheur de la rosée du mois d'Avril, je marchais sans but au bord des quais.

Et comme toutes mes pensées semblaient vouloir me ramener à eux, l'image me rappelait évidemment Ken, qui était celui qui m'avait appris à marcher pour faire sortir mes émotions.

Je me rappelais de la déception, de la rage, de la colère, de la douleur et de la peine que j'avais vu dans leurs yeux.

Mais ce qui était le plus gravé dans ma tête, c'était l'absence de doute.

Je ne savais pas que ma mère avait un tel pouvoir de persuasion.

Je m'étais retenue de l'appeler toute la journée d'hier, pour éviter de simplement l'insulter.

Il fallait que je sois intelligente, et que je réfléchisse parfaitement à ce que j'allais bien pouvoir lui dire pour qu'elle regrette ce qu'elle m'avait fait jusqu'au bout de sa vie.

Mon sang bouillonnait dès que je pensais à elle.

J'avais cependant réussi à ne pas pleurer.

Et ça, je vais vous dire, ça me rendait très heureuse.

Parce que ça voulait dire que les garçons n'avaient pas encore cassé tous les murs dont je m'étais entourée, et qu'il n'était pas trop tard pour que je les reconstruise.

Pas besoin de garder le besoin d'affection, ni la parole, ni la confiance, ni la dépendance.

Je pouvais redevenir la Sky d'avant.

Le seul problème à ça serait la timidité, qui reviendrait forcément.

Mais si c'était le prix à payer pour ne plus jamais ressentir ce que je ressentais maintenant, alors c'était d'accord, je voulais bien la reprendre.

Pour Ses Beaux YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant