28 - il y a un truc qui va pas

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Hellooooo 😊

J'ai pas réussi à écrire aussi vite que je voulais, mais j'ai écris le double de la quantité que je mets habituellement dans un chapitre ( en espérant que je sois pardonnée pour l'attente).

J'espère que cette période de confinement se passe bien pour vous et vos proches !

Voila donc un chapitre pour lequel j'ai longuement hésité, j'ai trouvé un peu de confiance grâce à certains conseils 😏

Je vous laisse lire,

bisous ❤️

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13 avril

HAKIM

Ça fait dix minutes que j'attends en bas de l'immeuble de la pote de Sky.

J'ai essayé de l'appeler une vingtaine de fois sans succès.

Je commence à m'énerver parce que je suis en stress.

J'étais pas serein à l'idée de la laisser, surtout pas pour une nuit complète.

On va être direct, à l'âge de Sky, et encore plus à celui de son amie, on a dépassé l'époque des soirées pyjamas.

Je peux jurer que le coca a été troqué pour de l'alcool, les films romantiques par des vrais garçons, et la musique sur l'enceinte du salon par celle d'un bar.

Et je le savais encore plus parce que Sky était incapable de mentir, en tout cas de me mentir, malheureusement pour elle.

Lorsqu'elle était vraiment honnête ou qu'elle avouait quelque chose, elle n'osait pas nous regarder.

Elle nous avait demander l'autorisation de sortir en nous regardant droit dans les yeux, comme si elle avait quelque chose à se prouver à elle même.

C'était à ce moment là que j'avais commencé à stresser.

La deuxième étape était l'énorme sac qu'elle avait embarqué pour seulement une nuit.

Ok, c'était une adolescente et je me doutais qu'elle avait embarqué des affaires, mais elle n'était pas vraiment du genre coquette.

Troisièmement, elle m'avait à peine effleuré au moment de me dire au revoir alors qu'elle recherchait toujours à faire durer les moments où on lui donnait de l'affection.

Que ce soit Fram, Ken, Deen ou moi, les seuls desquels elle acceptait être touchée sans crainte - puisque je ne comptais pas Mathieu dans le lot - elle avait besoin de rester un moment dans nos bras avant de nous quitter.

La quatrième angoisse fut son temps de réponse à mes messages.

Je n'avais eu qu'un seul texto de la soirée, à 2 heures du matin, pour dire qu'elle allait se coucher.

Elle avait menti.

Sur ça, et sur le reste de sa soirée.

Il y avait maintenant trois options.

Soit son téléphone n'était pas à côté d'elle ou alors en silencieux.

Soit elle n'était pas levée parce qu'elle était déchirée hier soir.

Soit sa soirée s'était mal terminée et elle n'était tout simplement pas là où elle devait être.

Mon problème c'est que je suis censé être responsable d'elle.

Qu'est-ce qui m'avait prit de signer ces foutu papiers tout seul.

Ce qui m'avait un peu aidé à relativiser était une photo que la gamine avait posté sur instagram, où elle et sa copine était visiblement dans un immeuble.

Pour Ses Beaux YeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant