80 Hélène

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« —Maintenant que je te tiens, Jim, je ne te lâcherai plus jamais, » lui ai-je sorti sans réfléchir.

Mais pourquoi j'ai dit ça, bon sang ? pensé-je alarmée, mes doigts entourant son sexe chaud qui se tuméfie un peu plus à mon contact.

Connaissant un peu Jim et sa peur maladive de l'engagement, c'est sûr, j'ai tout foiré, il va stresser et prendre d'ici quelques secondes ses jambes à son cou...

Trois, deux, un...

Crispée mais n'en montrant rien, je me prépare à son départ. Sauf que contre toute attente, il m'embrasse fougueusement, sa langue se lovant contre la mienne, ses mains explorant, palpant, pinçant, malaxant, les courbes de mes fesses. Je frémis, j'ai envie de lui. Je repense alors à sa phrase :

« —Tu sais Hélène, il y a maintes façons de faire l'amour, et si tous les mecs que tu as rencontrés avant moi t'ont fait croire qu'il fallait absolument te pénétrer pour appeler ça du sexe, c'est qu'ils n'ont absolument rien compris aux femmes et au désir charnel. » 

Ah bon ? Ce ne sont donc pas juste des préliminaires pour lui ?

On peut donc y trouver autant de plaisir de cette manière là ?

Okay, faisons à ta façon, Jim ! Je suis à toi, je suis ta pâte à modeler. Façonne-moi à ton image, pétris-moi, manipule-moi dans tous les sens, crié-je intérieurement.   

Je suis sûre que je vais adorer ça. Parce que c'est lui, parce que je le trouve hyper sexy et tellement doué de ses dix doigts. Je suis déjà en feu. Je roule ma langue autour de la sienne, je tire sur ses cheveux ébouriffés. Je n'ai jamais été dans cet état-là. J'ai les joues brûlantes, le souffle rauque et les jambes toute pantelantes.

Oh oui, Jim, caresse-moi encore, caresse-moi jusqu'au bout de la nuit !

...

Le lendemain matin, je crois rêver, Jim est toujours là, endormi à mes côtés, dans mon lit. Nous sommes nus, blottis l'un contre l'autre. Je pourrais le regarder, l'admirer pendant des heures. Il est vraiment magnifique, je n'ai jamais trouvé un homme aussi beau avant lui. Je le trouve tellement parfait que j'en ai le cœur tout chaviré.

J'arque un sourcil interrogateur.

Est-ce que c'est ça qu'on appelle l'amour, le vrai ?

Quand j'y réfléchis, j'ai l'impression que plus j'ai appris à le connaître au fil du temps, plus nous nous sommes tournés autour, plus nous avons joué, rigolé, et plus il est devenu beau à mes yeux.

Et alors...

Après cette nuit magique, inoubliable, autant dire qu'il vient de se transformer en dieu vivant.

Pff, n'importe quoi Hélène, redescend du mont Olympe ma fille, calme-toi de suite, sinon après, tu vas forcément être déçue !

Jim ouvre un œil, ce qui me fait sursauter. Il me sourit, encore à moitié ensommeillé.

—Pourquoi tu me fixes comme ça ? me demande t-il, les yeux mi-clos.

—T'as une crotte de nez ! l'embêté-je, comme pour me protéger de ce fichu cœur qui s'emballe trop vite et bat beaucoup trop fort pour lui.

—Hahaha, c'est vrai ? se redresse t-il.

—Non, je rigole, m'esclaffé-je, fière de ma vanne.

—Tu sais que t'es vraiment une petite peste, toi, se marre t-il avant de me faire rouler sur le dos pour me monter dessus.

Je sens alors son sexe contre le mien. Visiblement, il est déjà bien réveillé, lui.

Je rougis.

—Tu sais quoi ? susurre t-il à mon oreille.

Je frémis.

—Non, quoi ?

Il m'embrasse le cou, descend lentement jusqu'à ma poitrine. Puis, il se met à me lécher les tétons, l'un après l'autre, en les mordillant entre deux coups de langue.

J'en ai la chair de poule. Un frisson me traverse tout le corps.

—Oh, Jim, ne puis-je m'empêcher de geindre, mon corps se mouvant sous ses mains expertes.

—Hum... Je pense que ce matin, on va avoir besoin d'un préservatif...

A suivre... ;-)

Voilà voilà, stop les scènes de sexe, sinon Hélène va marcher comme un cowboy après... :D

Bonne journée !

Confinée avec un Con finiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant