ATTENTION : CE CHAPITRE CONTIENT DU SEXE EXPLICITE ET DETAILLE !!!
...
Impossible alors de me décoller de ses lèvres, de sa bouche, de sa langue.
Nous nous embrassons comme deux adolescents en colonie de vacances. Avidement, presque furieusement. Ses mains se cramponnent à mon cou, les miennes à ses fesses.
La voilà, ma définition du bonheur.
Hélène dans mes bras, mon sexe dur se pressant contre son bas ventre.
—Je... tu comptes encore me baratiner avec une crise existentielle ou cette fois-ci, c'est la bonne ? me taquine t-elle.
Elle laisse s'échapper un petit sourire caustique qui me fait littéralement craquer.
Je lui mordille la lèvre avant de répondre.
—J'espère que tu as mis ton téléphone sur silencieux.
Nous rigolons en chœur.
—Tu as ce qu'il faut ? me demande Hélène, un peu embarrassée.
Je lui embrasse le cou puis le haut de l'oreille avant de murmurer.
—J'ai tout ce qu'il faut ouais, mais ça ne nous servira à rien, ce soir.
Elle se recule de quelques millimètres pour m'interroger du regard. Je sens que je l'ai stressée en disant cela.
Est-ce qu'elle croit que je vais encore me défiler ?
Hors de question, j'ai déjà attendu bien trop longtemps.
—Tu sais Hélène, il y a maintes façons de faire l'amour, et si tous les mecs que tu as rencontrés avant moi t'ont fait croire qu'il fallait absolument te pénétrer pour appeler ça du sexe, c'est qu'ils n'ont absolument rien compris aux femmes et au désir charnel.
Ma main se faufile avec douceur et agilité dans son legging. Hélène se cambre, surprise. Je lui effleure le clitoris du bout des doigts. Elle gémit. Puis, voulant sans doute me rendre l'appareil, elle se fraye à son tour un passage dans mon caleçon pour m'attraper à pleine main. Je gémis aussi.
—Maintenant que je te tiens, Jim, je ne te lâcherai plus jamais, plaisante t-elle, les joues écarlates.
Je frissonne. Je bande comme un fou dans sa poigne ferme et dominatrice.
Ses mots résonnent dans ma tête.
« Je ne te lâcherai plus jamais. »
Jamais ?!
Je suis sûr qu'avant, j'aurais direct balisé en entendant cette phrase, ce mot.
J'aurais flippé, je me serai senti vulnérable, pris au piège. J'aurais fui la bite entre les jambes pour me terminer devant un vieux porno, une fois rentré à l'abri, seul chez moi. Enfin... sur le canap, chez Pierrick.
Mais tout a changé.
Auprès d'Hélène, c'est différent, et ce qui avant m'angoissait au plus haut point, semble aujourd'hui au contraire m'apaiser.
Et si, finalement, j'étais prêt...
Prêt à aimer à nouveau, prêt à ne baiser plus qu'une seule femme.
Putain, qu'est-ce que je me sens à l'étroit dans ce jean !
Je l'enlève sans tarder, mon t-shirt et mon caleçon avec.
Dans la pénombre de sa chambre, Hélène me fixe sans ciller, de la tête aux pieds. Un rictus pervers apparaît soudain sur son visage angélique.
Qu'est-ce qu'elle est belle, ma petite dévergondée !
—Pfiou, c'est qu'on se caille les miches, ce soir ! En mois de Mai, quoi ! grelotté-je.
Hélène est morte de rire. Pour l'effet bad boy virile, on repassera.
—J'avoue que j'avais pas prévu ce cinéma en me foutant à poils devant toi, je comptais me la péter grave mais là, c'est mort, je file sous ta couette, poursuivis-je en fonçant droit vers son lit.
Je m'emmitoufle sous les draps. Sa lessive sent super bon. Hélène, hilare, ne m'a pas suivi, elle est toujours debout dans l'obscurité.
Le rideau de sa fenêtre est ouvert. Le lampadaire dans la rue en bas éclaire faiblement la pièce. Juste de quoi imaginer, deviner son corps pendant qu'elle est en train de se déshabiller. Elle se dénude lentement, elle prend tout son temps. Je ne rate pas une seule seconde de ce magnifique effeuillage. J'ai envie de lui faire tellement de choses. De chercher et découvrir ce qu'elle préfère, de pointer du doigt ses zones érogènes les plus sensibles pour la faire vaciller dans un autre monde, un monde parallèle, celui où elle perd complètement le contrôle et me supplie de ne plus jamais m'arrêter...
A suivre... ;-)
Coucou ! Bon, j'ai le plaisir de vous annoncer que Jim et Hélène ont enfin "craqué" après presque 60 000 mots d'écrits. Ce qui signifie que vous venez de lire l'équivalent d'un roman de 300 pages environ :-) et que je pense faire 15 000 mots de plus environ, voire peut-être 20 000. Voilà voilà ! J'espère de tout cœur que l'histoire vous plaît toujours :-) Bientôt le départ dans le sauternais (ça sera easy à décrire parce que c'est là que je vis ;-) haha) chez les grands-parents de Jim, puis on reviendra sur Paris pour une petite soirée dans un bar avec nos personnages secondaires un peu délaissés pendant le confinement : Louise et Pierrick... ;-)
Ah oui, et pour le sexe, j'ai hésité à en faire tout un feu d'artifice comme dans mon roman précédent "Ta poupée russe", puis j'ai finalement opté pour une scène réaliste et drôle, car bon, dans les films et la plupart des livres, tout est parfait dans le meilleur des mondes (sauf peut-être dans Bridget Jones, hahaha), et ça me sonne souvent faux car personnellement, j'ai l'impression d'être toujours un peu empotée niveau sexe. Surtout que dans les films et séries, y'a une musique en fond et paf comme par magie, la scène suivant le premier bisou, ils sont déshabillés... Ouais ben justement, le moment où tu te déshabilles, c'est pas super évident pour rester glamour en même temps, et en plus, moi je suis hyper frileuse ! haha... Bref, n'hésitez pas à commenter. Je suis curieuse d'avoir vos avis aussi... :-) Et puis, bien sûr, y'aura d'autres scènes coquines où ils pourront se rattraper. ;-)
Bonne soirée et merci encore pour tout ! Lecture, like, avis, commentaires, aide avisée et bienveillante... merci !
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Confinée avec un Con fini
RomanceEt si le nouveau colocataire d'Hélène, boulimique de yoga et accro aux plats healthy, s'avérait aussi sexy et rock'n'roll que bordélique et imbu de sa personne ? Bières vs eau chaude citronnée. Peau tatouée vs petites chemises repassées. Delivro...