PETIT MOT DE L'AUTEURE AVANT LA FIN DU TOME 1 :)Bonjour tout le monde : Voilà, le concours chez Fyctia est fini et je ne fais pas partie des finalistes. Encore un échec éditorial. Je ne compte plus ! M'enfin, c'est comme ça... :-)
Comme promis, voici le dernier chapitre (non retravaillé pour l'instant) de "Confinée avec un con fini" avant le tome 2 : "Reconfinée avec un con fini"... ;-)
Merci de tout cœur pour votre lecture si vous êtes arrivé(e)s jusqu'ici et merci pour vos si gentils commentaires qui reboostent et me poussent à écrire encore et encore jusqu'à atteindre un niveau, je l'espère, un beau jour acceptable, pour les éditeurs.
Affectueusement, Line.
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CHAPITRE 107 JIM
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Le lendemain matin...
Hélène dort encore. J'ose à peine respirer pour ne surtout pas la réveiller. Ces derniers jours – ou plutôt ces derniers mois même– ont été très éprouvants pour tous les deux et la voir enfin blottie contre moi, les traits de son visage apaisés, m'envahit d'une joie que je pensais ne jamais pouvoir retrouver.
Emu, je soulève doucement une mèche de cheveux collée sur sa joue. Elle marmonne deux trois mots inaudibles avant d'emmitoufler son nez sous la couette. Je souris puis je sors du lit au ralenti pour éviter de trop secouer le matelas.
Les images de la nuit précédente ne me quittent plus. Nos retrouvailles ont été intenses et ont duré jusqu'au petit matin. Je ne me pensais pas aussi endurant. Mais avec elle, tout est différent, plus facile. J'ai retrouvé mon souffle. Je ne suffoque plus, je ne tangue plus. J'ai envie de m'agripper à sa main, histoire d'aller se promener ensemble le plus longtemps possible. Le paysage devant nous est si joli. Ne plus se retourner, ne plus faire marche arrière. Se laisser porter par une brise légère et parfumée à l'amande douce.
Les rayons du soleil viennent se poser entre mes omoplates quand je me relève pour enfiler un caleçon, un t-shirt et un bas de jogging.
Je vais en profiter pour aller chercher des viennoiseries chez Maryline. Même si Hélène se défend de l'avouer, elle adore les croissants pur beurre. Ça va lui faire plaisir. J'ai envie et besoin de lui faire plaisir. Et à Sophia aussi, à qui Hélène a prêté sa chambre, le temps qu'elle puisse retourner voir sa mère au Brésil.
Je soupire en repensant à Thomas. J'aurais dû mieux la protéger, j'aurais dû intervenir plus tôt au lieu de fuir égoïstement avec mon putain de cœur brisé... Je sors de ma chambre et referme soigneusement la porte derrière moi. Mon sang se glace en imaginant tout ce que Sophia a pu subir ces deux dernières années. Et puis d'un coup, le sourire rassurant d'Hélène débarque à mon secours pour effacer toutes mes idées noires.
Putain Jim, ne remue plus le passé !
On ne peut rien faire là-bas. On ne peut rien y changer, sauf se pourrir l'avenir.
J'appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur.
Une fois à l'intérieur, je vérifie dans mes poches de mon jogging si j'ai bien pris ma carte bleue, même si je sais que Maryline pourrait emballer dans un petit sac rose la moitié de sa pâtisserie sans me demander le moindre centime.
Quelle belle rencontre, elle aussi !
C'est fou comme la vie peut tout te voler en un éclat, puis, un jour, sans raison, sans plus rien attendre d'elle, la voilà qui te sourit à pleines dents.
Mon téléphone indique treize heures. Je vois un appel en absence de Marceau. Il faudra que je le rappelle tout à l'heure. Je ne l'ai jamais d'ailleurs remercié d'avoir raccompagné Hélène depuis Sauternes. Je sors de l'ascenseur puis ouvre la porte vitrée de l'immeuble. Le soleil est éblouissant dehors, je suis obligé de plisser les yeux quelques instants en levant la main au-dessus de mon front.
Et puis soudain, une douleur aigue me transperce le ventre. J'entends un bruit assourdissant, un bruit rapide fendant l'air et qui a déjà disparu.
Une arme à feu ?
A Paris ?
Est-ce que je suis encore en train de dormir auprès d'Hélène ?
Suant, je baisse la tête et vois, légèrement flouté, mon t-shirt blanc en train de devenir tout rouge et trempé.
Je pose ma paume tremblante dessus par reflexe, pour limiter l'hémorragie. Une odeur de fer flotte jusqu'à mes narines qui manquent cruellement d'oxygène...
Mes doigts baignent dans mon sang.
L'instant d'après, mes jambes vacillent, ma tête se met à tourner, le paysage devant moi n'est plus joli du tout, j'ai froid, j'ai chaud, mon poult s'emballe, tambourinant contre mes tempes. Quelques passants hurlent. Mon crâne heurte violemment le bord du trottoir. L'un d'eux doit déjà être agenouillé auprès de moi car je sens deux poings appuyer fort sur ma plaie lancinante.
—Appelez les urgences, vite ! Dit un type.
—Oh seigneur, laissez moi passer, c'est Jim, je le connais ! Nonnn, Jimm ! se met à crier la voix familière de ma chère Maryline, perdue au milieu du charivari étourdissant qui tournoie de plus en plus vite autour de moi.
Maman ? commencé-je à délirer.
La sirène du camion du S.A.M.U est la dernière chose que je distingue avant de sombrer.
FIN DU TOME 1 :-) À suivre...
LA SUITE DANS ... Re Confinée avec un con fini :-) c'est ICI :
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Confinée avec un Con fini
RomansaEt si le nouveau colocataire d'Hélène, boulimique de yoga et accro aux plats healthy, s'avérait aussi sexy et rock'n'roll que bordélique et imbu de sa personne ? Bières vs eau chaude citronnée. Peau tatouée vs petites chemises repassées. Delivro...