Rachel Jones
Vous savez que les femmes qui avaient leurs règles étaient considérées comme impures dans l'Ancien Testament (lévitique 15) et que le fait d'avoir des relations sexuelles pendant les règles était formellement interdit (lévitique 18 :19).
-Si nous ne laissons pas la Bible forger notre pensée, c'est notre culture qui la forgera
-Si nous ne cherchons pas activement à penser de manière « chrétienne » sur un sujet, notre pensée finira de toute façon par être forgée par ce que nous en dit le monde autour de nous. Même si cela mène rarement à une pensée complètement fausse, cela ne peut pas non plus être complètement juste. Pour les chrétiens, ce sont les écritures qui ont pour fonction de définir ce qui est bon, ce qui est mauvais et ce qui est important. Nous devons apprendre à avoir une pensée critique concernant notre culture : nous équiper pour faire le tri entre la vérité et le mensonge ?
-L'application Natural Cycle est arrivée à la conclusion que seules 13% des femmes ont effectivement un cycle de 28 jours. Les règles peuvent être plus ou moins régulières, plus ou moins longues, plus ou moins abondantes, plus ou moins douloureuses et plus ou moins intenses sur le plan émotionnel.
-Nos sentiments envers les règles vont également beaucoup varier en fonction de notre culture, notre milieu familial, notre âge et la période de vie dans laquelle nous nous trouvons. Elles auront un sens complètement différent si vous avez 18 ans et êtes sur le point de quitter la maison ou si vous en avez 28 a et essayez de tomber enceinte, ou encore si vous en avez 48 et êtes célibataire.
-Une petite fiesta hormonale, jours 1 à 6 environ : le premier jour de vos règles correspond au « jour un » de votre cycle, ce qui est plutôt pratique, puisque c'est un jour que nous pouvons toutes repérer avec certitude. Nous avons tendance à penser à ce que l'on voit comme étant du sang, mais cela contient également des cellules endométriales et du tissu utérin puisque la muqueuse de notre utérus s'élimine d'elle-même, en l'absence de grossesse.
Au même moment, il y a une petite fête privée qui commence dans l'un de nos deux ovaires. L'invitée de marque, ici, est l'hormones folliculostimulante ou FSH, qui arrive directement de votre hypophyse, là-haut dans le cerveau. Lorsqu'elle débarque, elle provoque un sursaut de compétitivité chez nos petits follicules (c'est le début des jeux à boire ou, pour des ovaires chrétiens, des jeux de sociétés). Le premier prix consiste à devenir le porteur du prochain ovule envoyé vers l'immensité de l'utérus, de l'autre côté du mur, pour avoir une chance d'être fertilisé. C'est le plus grand et le plus fort qui gagne.
Jours 7 à 13 : c'est la deuxième partie de la phase 1 de notre cycle menstruel (la « phase folliculaire »). Lorsque nos règles se terminent, le follicule gagnant a été choisi pour le mois suivant. Ce follicule émet de l'œstrogène, ce qui indique à notre hypophyse qu'il doit arrêter de produire de la FSH afin que les autres follicules, les moins forts, arrêtent de grandir, tandis que le follicule dominant continue à mûrir (il passe alors d'une taille de moins de 4 millimètres à environ 25 millimètres). L'œstrogène amène la muqueuse de l'utérus à s'épaissir, et il stimule la production de glaire cervicale pour aider à la conception. Il a aussi tendance à nous rendre plus positives et sociables de manière générale. L'œstrogène ressemble à un invité qui fait rire tout le monde. Il plaisante, il sourit aux filles et il est le premier à se précipiter sur la piste de danse.
Jour 14 ; l'ovulation. L'œstrogène produit par l'ovaire invite l'hormone lutéinisante (LH) à descendre de l'hypophyse pour se joindre à la fête et, à son tour, celle-ci stimule une plus grande production d'œstrogène jusqu'à ce que... ça y est ! Notre petit œuf est parfaitement cuit dans son follicule. Il est alors servi dans les trompes de Fallope où il va rester viable et prêt à rencontrer un spermatozoïde en vadrouille pendant douze à 24h.
