Lysa Terkeurst
-si j'interdis a mes émotions de s'exprimer, je me dépouille de mon humanité. Mais si je ne donne la parole qu'aux émotions, je prive mon âme des perspectives de guérison par lesquelles Dieu désire me consoler et m'aider à persévérer. Il y a un conflit entre les sentiments et ma foi. Mes émotions considèrent les situations douloureuses comme des blessures absolument inutiles. Ma foi les voit comme un engrais pour de meilleures récoltes, comme la promesse d'un avenir meilleur.
Pour mener le combat de la bonne manière, je dois voir mes émotions en face les reconnaître et, en même temps, continuer à avancer en laissant la foi me montrer le chemin.
-Dieu sait qu'avant de demeurer éternellement auprès de lui, nous devons apprendre à bien lutter.
-Le coeur humain a été créé dans l'a contexte de la perfection du jardin d'Eden: mais nous n'y vivons plus.
-jamais nous n'apprécierons à sa juste valeur l'espérance du Véritable Amour, jamais nous ne pourrons même la désirer, si les amours de moindre valeur ne nous déçoivent pas.
-en regardant en arrière, pouvez-vous dire que de vos déceptions passées sont sorties des bénédictions?
-Si notre âme ne connaissait jamais la souffrance de la déception et des désillusions, nous n'admettrions jamais pleinement notre besoin de Dieu.
-En voulant contrôler les circonstances j'éviterais la poussière à partir de laquelle il veut créer quelque chose de nouveau, quelque chose qu'Il désire ardemment pour moi. D'ailleurs, ses promesses ne reposent-elles pas toutes sur ce principe? Ce qui est ancien est remplacé par ce qui est nouveau, ce qui est mort par la vie, ce qui est mal par la bien. Si je veux être au bénéfice de ses promesses, je dois accepter avec confiance le chemin qu'il choisit pour les accomplir. Je dois accepter de passer par la poussière pour qu'il puisse créer en moi quelque chose de bien plus beau.
-Et si la déception était précisément le rendez-vous dont notre âme a besoin pour le rencontrer véritablement?
-La poussière est exactement l'ingrédient que Dieu se plaît à utiliser.
-En fait, je sais que Dieu finirait par me relever. Je savais qu'il ferait quelque choses renouveau et de magnifique à partir de ma poussière. Mais je ne savais tout simplement pas comment assumer le quotidien sans perdre pied.
-Notre Père désire nous secourir. Mais, par-dessus tout, il désire nous aider à devenir conformes à l'image de son Fils.
-obéir, c'est pratiquer la confiance en Dieu au quotidien. Et le seul moyen de progresser dans cette confiance qui nous permet de survivre et même de nous épanouir, durant cette vie, c'est de passer par la souffrance. Dieu ne souhaite pas que ses enfants souffrent. Mais Il le permet, jusqu'à un certain point, pour faire grandir notre confiance en lui. La douleur et les chagrins que nous pouvons connaître ne sont pas destinés à nous blesser, mais a nous sauver. A nous sauver d'une vie d'indépendance, de suffisance et d'égocentrisme, qui finit par mener à la plus grandes souffrances, la séparation d'avec Dieu.
-Dieu voit ce que je ne peux pas voir. Il sait des choses que j'ignore. Lui seul sait quel est le meilleur plan pour mon existence et quel chemin pourra m'y faire entrer. Et surtout, il sait que si je voyais tout ce qui m'attend sur cette route, je m'arrêterais à mi-parcours et choisirais de ne pas continuer. Le prix à payer me semblerait trio élevé, le sentier trop risqué, trop décourageant, et l'ennemi trop effrayant. Aucun être humain n'est assez fort pour supporter de voir à l'avance une grande partie du plan de Dieu. Voilà pourquoi il doit nous être révélé un jour à la fois, et nous y entrons pas à pas.