Ce que Dieu veut faire de votre colère, irritation et amertume David Powlison
-David Powlison est directeur de la Christian Counseling & Educational Foundation (CCEF) créée il y a près de cinquante ans dans le but de former à la relation d'aide et d'apporter un soutien psychologique et pastoral enraciné dans la Bible. Il a écrit plusieurs livres sur la relation foi et psychologie.
-J'ai souvent constaté qu'on apprend davantage des petites choses de la vie, telles que nos déceptions, frustrations, plaintes et désaccords quotidiens. Ce que nous apprenons pourra être appliqué ensuite au situations plus graves. Nous devons apprendre à marcher avant de pouvoir apprendre à marcher sur une corde raide.
-Échouer au niveau de la colère, c'est échouer dans votre vie tout entière.
-Mettre de l'ordre dans votre colère, c'est mettre de l'ordre dans votre vie tout entière.
-Une bonne conversation inclut des temps de silence pour réfléchir, parfois même des pauses prolongées.
-Prendre le temps de savourer un repas. Si au milieu de l'entré, vous vous écriez: "Quelqu'un a-t-il pensé au pain pour le fromage?" ou "Qu'y a-t-il comme dessert?" ou encore "Qui est de vaisselle?", vous n'apprécierez jamais les entrées.
-Vous avez rendu le mal pour le mal, comme si l'on pouvait réparer une injustice par une autre.
-Avez-vous déjà vu quelqu'un gérer sa colère de façon vraiment constructive?
-La manière dont Dieu agit est merveilleusement paradoxale. Il bénit ceux qui admettent avoir besoin d'aide: ceux qui reconnaissent leur pauvreté spirituelle sont heureux.
-Des attentes déplacées provoquent des colères horribles et futiles.
-À la base, la colère est quelque chose de très simple. Elle clame: "Je suis contre cela." C'est une attitude active que l'on adopte en opposition à quelque chose que l'on estime en même temps important et mauvais. On remarque quelque chose, on l'évalue, puis on déclare: "c'est important... et ce n'est pas juste." On fait face à quelque chose qui, dans notre univers, dépasse les limites permises.
-Le degré d'importance que vous accordez à une chose augmentera ou atténuera le feu émotionnel.
-Toute parole que vous prononcez, y compris des banalités, révèle quelque chose d'important sur vous. Ce dont vous avez envie de parler (ou ce dont vous ne voulez jamais parler) proclame ce qui est primordial pour vous.
Chaque fois que vous vous mettez en colère (ou que vous refusez de le faire), vous proclamez ce qui a de l'importance pour vous.
-Plus une chose revêt de l'importance à nos yeux, plus elle nous tient à cœur, plus nous la valorisons, plus nous exprimerons notre mécontentement avec force.
-Pour comprendre la colère, nous devons regarder au-delà de nous-mêmes et voir quelles relations nous développons avec le monde réel. Le pourquoi de la colère est étroitement lié à ce que nous sommes et à ce que nous désirons.
-Si vous cherchez à extraire les motivations sous-jacentes à la colère, demandez-vous: "Quelles sont mes attentes?"
-Que désirent vraiment ces deux individus mécontents? Se disputent-ils à cause d'une différence entre 19h00 et 19h18? Même si nous ajoutons bout à bout tous les éléments de cette histoire (les "toujours" et les "jamais" se rapportent à quelque chose de précis), nous n'avons pas encore découvert la racine de leur querelle. Dessous, on découvre des motivations d'autres histoires qui n'ont pas été exprimées à voix haute. Les gens en font rarement mention quand ils attaquent ou contre-attaquent. Les combattants ne sont même pas toujours conscients de leurs motivations. Le bruit des hostilités et les blessures noient leur souvenir conscient.