42.✅Au secours de l'enfance

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Vers une éducation chrétienne

-Dans le chapitre 18 de Matthieu nous voyons: bien que les disciples voulaient apprendre auprès de Jésus, ils n'étaient pas prêts à devenir comme des enfants; ils se querellaient à propos duquel d'entre était le plus grand dans le Royaume de Dieu. En guise de réponse, Jésus appela un petit enfant, et le mettant au milieu d'eux, Il leur dit que "celui qui se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux." C'est facile de se distancier de l'attitude peu enfantine des disciples, de penser "moi, je n'ai jamais voulu prédominer." Mais, si nous sommes bien honnêtes, il nous faut admettre que chacun de nous a été tenté par ces pensées, par ce même désir d'être admiré, d'être important, d'avoir du pouvoir. Et si, nous ne nous purifions pas nos cœurs de ces désirs, nous ne pouvons pas entrer dans le Royaume de Dieu.

-Ce que Jésus (enfant) voit avant tout dans son voyage à Jérusalem, c'est l'occasion qu'il lui fournit d'entendre ces docteurs qui "tenaient la clef de la science" et "assis dans la chaire de Moïse", enseignaient au peuple la loi de Dieu. Il les trouve dans le temple, et Il s'arrête au milieu d'eux, les écoutant, les interrogeant, et répondant à leurs questions. Remarquez-le bien: Il écoute, Il interroge, Il répond; mais Il n'enseigne pas. Il enseignera plus tard, quand l'âge et le temps en seront venus; Il confondra ces mêmes docteurs qu'il écoute avidement aujourd'hui; mais aujourd'hui, encore enfant, il ne fait rien qui contraste avec le caractère de l'enfance.

-Faisant abstraction de tout, volonté propre, honneur du monde, fortune et intérêt, pour ne tenir compte que d'un seul point, la volonté de Dieu et la vocation de Dieu. Si l'opinion n'était pas la reine du monde, et si l'argent n'en était pas le roi! Si les enfants étaient reçus comme de la main de Dieu pour être consacrée à Dieu! Quelle grâce pour les familles, et quelle bénédiction pour l'Église! Que de pasteurs exemplaires, que de prédicateurs puissants, que d'instituteurs capables, que d'évangélistes actifs, se trouveraient pour tous les besoins !

-Chaque fois que vous avez des difficultés sur la terre, rappelez-vous dans vos coeurs: "Là où est la Maison de mon Père, là aussi je dois être."

-Un enfant est une personne qui a besoin de ses parents; celui qui ne veut ni père ni mère n'est plus un enfant.

-Il est particulièrement important de ne pas faire attendre les enfants à table. Ils ne sont tout simpement pas en mesure d'attendre longtemps quand ils ont faim, et les faire attendre peut devenir une torture pour eux. Nous le voyons bien dans les petits enfants. Ils deviennent si voraces qu'ils commencent à baver lorsque la mère ou l'enseignant ne se dépêche pas. Même les enfants plus âgés sont souvent comme ça. Le père a prié et a commencé à remplir les assiettes des enfants, en commençant à remplir les assiettes des enfants, en commençant par les plus petits jusqu'au plus anciens. Et à moi, il a dit "les enfants doivent avoir leur nourriture d'abord parce qu'ils ne peuvent pas attendre".

-Celui qui adopte des enfants doit les accepter avec toute leur ingratitude, sinon tout ira mal. Accueillir des enfants et envisager d'être remercié n'est ni naturel ni juste. En général, ça va mal. Les enfants n'expriment jamais la gratitude envers ceux qui les nourrissent et les habillent, à part l'expression d'amour habituelle des enfants. Ils tiennent pour acquis que nous ne les laisserions ni souffrir de faim ni manquer de vêtements. Ceci leur est un droit, peu importe qui prend soin d'eux.

-Le développement sain des âmes des petits enfants est entravé le plus par une surabondance de baisers et de caresses, par des interruptions de leurs activités, et en étant passés d'une personne à une autre. Ne troublez pas la paix et la tranquillité nécessaires à cet âge tendre pour engendrer un développement sain et solide.

-Notre texte dit que les anges envoyés pour protéger les petits "sont continuellement en présence de mon Père céleste" Matthieu 18:10. Cela veut dire qu'ils rendent constamment compte à notre Père au sujet de ceux qui sont à leur charge: comment ils vont, comment ils sont traités, qui leur fait du bien et prend soin d'eux, qui les dédaigne et les méprise, qui ne se soucie pas d'eux, ou même qui les provoque et les maltraite.

-Beaucoup de parents demandent trop de soumission de la part de l'adolescent ou des grands enfants, ils exercent une certaine pression sur eux, même dans les petites choses, comme s'ils étaient encore des petits enfants. Ils sont intolérants à leur égard et ne respectent pas suffisamment leurs souhaits particuliers même de petits désirs quotidiens ne sont pas respectés. Les parents corrigent, punissent, et trouvent bien trop à redire; ils censurent trop quand il y a des accidents et de la négligence, de sorte qu'il n'y a jamais une une conversation amicale et jamais une atmosphère de convivialité: la rigidité et la désapprobation sont tout ce que les jeunes ressentent de leurs parents. Ces parents poursuivent constamment leurs enfants et ne leur donnent pas de l'indépendance. Ils ne leur montrent pas assez de confiance et les accusent incessamment d'un manque d'amour et respect et obéissance. Ainsi, les enfants n'ont pas la joie de vivre, et il arrive même que leur plus grand désir est de quitter la maison parce que leur propre personnalité est inassouvie. Ils deviennent tristes, mélancoliques, opiniâtres, et révoltés, et puis il y a des scènes qui détruisent tout. Ainsi, ils semblent perdre le respect qu'ils doivent à leurs parents.

-les enfants sont des êtres libres, vraiment libres. Tous les enfants sont libres! Ils ne doivent jamais devenir la propriété du père ou de la mère. Toute action qui prive l'enfant de sa liberté le dégrade et le méprise.

-Travailler avec des enfants signifie faire confiance, stimuler et aider. Cela signifie voir la véritable, l'authentique nature de l'enfance en chaque enfant. 

Lecture chrétienne 1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant