92.✅ Plus pur que le diamant

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Suzanna de Ferrières

-Ah ! Mon ami, si tu pouvais lire aujourd'hui toutes les lettres de remords, de détresse, de honte et de larmes que j'ai reçues de ces jeunes qui étaient pourtant des inconnus pour moi, tu ne voudrais plus jamais jouer avec le péché.

-« Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi » Galates 6 :7. Si tu veux un foyer heureux, veille à ce que ton comportement, dans ta jeunesse, n'attire pas un jugement sur ta vie. L'harmonie d'un foyer, ne tombe pas toute rôtie du ciel, non, chacun travaille à sa propre destinée. Il y a, bien sûr, des exceptions mais, d'une manière générale, une jeunesse dissipée est suivie d'un mariage malheureux.

-Sais-tu que cette insouciance peut produire, chez un jeune homme ou femme sensible, une blessure dont ils porteront la marque toute leur vie ? Voudrais-tu te charger d'une telle responsabilité ?

-Il existe encore un autre danger dans cette conduite : si tu commences à flirter çà et là, cette habitude deviendra une seconde nature et, plus tard, comment pourras-tu rester fidèle à ta femme ou à ton mari ? Tu seras si accoutumé à ne pas tenir parole, à endurcir ton cœur devant la souffrance d'autrui que tu deviendras aisément la proie du diable : et ton mari ou ta femme poursuivra sa route dans la douleur tandis que tes enfants, privés de l'appui d'un foyer heureux, seront ballotés dans la vie comme des feuilles mortes sur les vagues d'un océan en furie.

-« Au reste frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées. » Sincèrement, peux-tu avoir de telles pensées si tu viens juste de lire le récit d'un assassinat ou d'un scandale ? Non, ce n'est pas possible.

-Très affectueusement, je veux dire que Satan, notre cruel ennemi, revêt parfois, tout à coup, une personne mariée d'un charme qui risque de nous subjuguer : notre cœur se sent alors entraîné comme par une force irrésistible. Mais, jeune ami, Jésus est plus fort que le diable, toutefois, l'issue dépend de toi.

-Pendant le moment de sainte Cène, agenouillée, je fis monter vers Dieu cette ardente supplication : « Seigneur, je veux mourir aujourd'hui si tu ne me donnes pas la victoire. Je refuse de vivre si je ne peux pas vivre à ton honneur et à ta gloire. Non, la vie n'a pas de sens pour moi si elle n'est pas pure, si elle n'est pas sainte, si donc je ne peux pas être assurée de ton approbation, je préfère mourir tout de suite. »

-C'est, en général, dans la jeunesse qu'on choisit le compagnon ou la compagne de sa vie ; c'est pourquoi on a tout avantage à se mettre en règle avec Dieu de très bonne heure et à sa conduire intelligemment dans tous les domaines de la vie. Les nombreux divorces dont parlent les journaux sont la preuve qu'ils ont choisi eux-mêmes leur partenaire et que le Seigneur qui seul sonde les profondeurs du cœur humain, n'a jamais été consulté.

-Le diable me poussait à la révolte contre Dieu : « À quoi bon t'efforcer de vivre pour Dieu, dans la droiture de ton cœur ? Regarde la belle récompense ! » Mais mon Dieu m'accorda une grâce suffisante pour résister à Satan et aux moments où mon cœur était trop douloureux pour pouvoir prier, le Saint-Esprit m'inspira ces mots que je répétais continuellement : « Mon Maître ne se trompe jamais, mon Maître ne se trompe jamais. » Par lui, je pus rester victorieuse et tenir bon sur le terrain de la foi. Qui m'eût dit et comment pouvais-je deviner que, l'année suivante, j'allais être définitivement appelée à entrer dans le ministère ? Or, depuis l'âge de 5 ans, il m'arrivait parfois de pressentir cette vocation : j'avais la certitude qu'un jour ou l'autre je serais appelée à sortir du rang pour servir le Maître, mais je ne me doutais pas que l'heure était si proche et, tout à coup, après cette dure épreuve, il ouvrit Lui-même toutes les portes, aplanit tous les obstacles et m'envoya. Pendant plusieurs années, je parcourus le pays en qualité d'évangéliste ; j'eus le privilège d'amener aux pieds du Sauveur un grand nombre d'âmes et, en réponse à mems faibles prières, beaucoup de malades virent leur corps guéri par la puissance divine. N'est-ce pas un grand honneur ? N'est-ce pas une belle récompense ? La vie était-elle vraiment finie pour moi comme je le croyais quand mon cœur avait été si cruellement déçu ? Non, je dois plutôt dire que c'est à ce moment-là seulement que ma vie a véritablement commencé.

-Je n'oubliera jamais le beau jour de notre mariage. La paix de Dieu inondait mon cœur parce que je savais que ce jeune homme, au cœur noble et profond, était celui que mon Père céleste m'avait choisi. Je savais aussi que nous avions les mêmes points de vue et une parfaite affinité d'esprit.

-Si tu sers le Seigneur Jésus d'un cœur pur, celui ou celle qu'il t'aura destiné sera pour toi le meilleur compagnon, la meilleure compagne, sans que tu aies jamais à t'inquiéter à ce sujet. Relis encore le Psaume 37 :4. Prenons une image : tu vois, dans un journal, que telle ou telle entreprise a un poste vacant : tu vas voir le chef du personnel et tu rentres chez toi tout heureux : tout est arrangé, y compris la promesse d'un bon salaire. Si, une fois dans ce poste, tu vas trouver le directeur chaque jour pour lui dire : « Monsieur, je vous prie, n'oubliez pas mes appointements à la fin du mois », il te trouvera, pour le moins étrange. « Mais voyons, Monsieur, Madame, tout cela a été entendu entre nous ; si vous faites votre travail, il est évident qu'on vous payera à la fin du mois. » Cher jeune ami, combien plus le Dieu qui t'aime n'accomplira-t-il pas sa promesse à ton égard ! Si tu le sers de tout ton cœur, si tu travailles de ton mieux à l'avènement de son Royaume, il saura accomplir sa promesse, sans que tu aies besoin de la lui rappeler tous les jours. Il te donnera le mari ou la femme qui te conviendra le mieux. Sois naturel, sois aimable avec tous et ne pense plus au mariage car, vois-tu, une personne obsédée par cette pensée perd tout son charme. 

-Quand tu entres donc dans un magasin, demande-toi si tel vêtement que tu vas acheter est digne d'une personne qui occupe la position élevée d'enfant de Dieu en Christ. Dans 1 Pierre 2 :9 nous lisons que nous sommes « une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirables lumière ». Produiras-tu l'impression qu'il convient en portant ce vêtement ?

-Notre vie en ce monde est courte, mais elle est suivie de conséquences éternelles. Dieu a déclaré au sacrificateur Élie : « J'honorerai celui qui m'honore ». 1 Samuel 2 :30.

-Si vraiment tu es enfant de Dieu, tu trouveras plus de joie à donner pour son œuvre qu'à t'offrir des choses dont tu n'as pas vraiment besoin ; envoyer, par exemple, de l'argent à la Société biblique (rien ne me procure autant de joie que de contribuer à l'expansion de la Bible quand je pense à tout ce que la Bible a apporté dans ma vie, à tout ce qu'elle a été pour moi.) Tu peux aussi acheter des brochures et des libres spirituels pour les distribuer u les prêter après les avoir lus. Dans ton entourage, de nombreuses âmes ont besoin de ton aide pour connaître le chemin du Ciel et si tu commences à employer ton argent pour l'avancement du Royaume de Dieu, il te bénira. 

Lecture chrétienne 1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant