Gary Chapman
-Selon des études, la durée de vie moyenne de cette sorte d'obsession amoureuse est de deux ans. Pour certains, elle peut se prolonger un peu, pour d'autres, elle peut être plus courte. Mais la moyenne est de deux ans, après quoi l'euphorie disparait et les aspects de la vie dont nous ne tenions pas compte commencent à prendre de l'importance.
-Si seulement quelqu'un m'avait dit que ce que je pensais et ressentais était normal, si seulement j'avais su qu'il y a en réalité deux étapes dans l'amour et que je me trouvais dans la phase de transition. Si j'avais su alors ce que je vais partager avec vous maintenant, cela m'aurait épargné des années de difficultés conjugales. J'ai en effet découvert que la seconde étape de l'amour sollicite beaucoup plus notre volonté que la première.
Mais pour ceux qui font l'effort de passer de l'étape 1 à l'étape 2, les récompenses sont magnifiques.
J'ai commencé à me rendre compte que ce qui procure à quelqu'un le sentiment d'être aimé ne donne pas forcément ce même sentiment à quelqu'un d'autre. Et lorsque l'euphorie retombe, les couples n'arrivent souvent pas à s'exprimer mutuellement leur amour.
-Les couples qui fréquentent passent peu de temps avec leurs futurs beaux-parents. Ils se marient sans vraiment connaître le contexte familial dans lequel l'autre a grandi.
Je ne peux donc qu'encourager chaque couple à passer du temps avec les parents de l'un et de l'autre. Cela permet d'apprendre à connaître leur caractère, leur mode de communication, leurs valeurs et, surtout, leur façon de se comporter l'un envers l'autre. En effet, tout cela de se comporter l'un envers l'autre. En effet, tout cela a grandement influencé la personne avec laquelle vous envisagez de vous marier.
-Faites une liste des choses que vous aimez chez votre père, puis une liste de celles que vous considérez chez lui comme des traits de caractère négatifs. Si la jeune femme que vous fréquentez à déja fait sa connaissance, demandez-lui de réfléchir, elle aussi, à cela.
-Personne ne nous avait dit que les divergences de vues font partie de la vie à deux. Par exemple, j'ai découvert que ma femme aimait regarder la télévision, alors que, pour moi, c'était une perte de temps. "Pourquoi ne pas plutôt lire un livre et apprendre quelque chose. Est-ce quelqu'un a déjà appris quelque chose en regardant la télévision?" Telle était la vision des choses. Karolyn me répondait que c'était sa manière de se détendre et que, contrairement à ce que je pensais, on pouvait beaucoup apprendre en regardant les différentes émissions. Ce sujet est donc devenu très délicat et, régulièrement, il déclencher des disputes.
-Tu veux écouter ce que j'ai à dire? C'est à quel sujet?" Et je réponds par exemple: "C'est au sujet des vacances de Noël". Nous avons décidé de discuter d'un seul sujet à la fois. Il me dit donc ce qu'il aimerait faire pendant les vacances, et j'essaie vraiment de comprendre non seulement ce qui lui plairait mais pourquoi cela lui plairait et à quel point c'est important pour lui. Je lui pose aussi souvent des questions pour le conduire à préciser sa pensée, comme: "Tu veux dire que tu aimerais passer Noël avec tes parents parce que ton père a le cancer et que tu ne sais pas s'il sera encore là l'année prochaine, c'est ça?" Et une fois que j'ai posé toutes mes questions, je conclus: "C'est logique, je peux comprendre." Puis, il dit: "Maintenant que je t'ai donné mon avis, j'aimerais bien savoir ce que tu penses, toi." J'exprime alors mon point de vue tandis qu'il écoute et cherche à me comprendre.
-Pour la personne sensible aux services rendus, les actes parlent plus fort que les paroles.
-Apprendre à parler un langage d'amour différent du nôtre demande des efforts, c'est évident. Par exemple, la personne qui n'a pas entendu de paroles valorisantes durant son enfance aura de la peine à en prononcer. Et celle qui a grandi dans une famille aucunement démonstrative sur le plan affectueux devra apprendre le langage du toucher. Mais la bonne nouvelle, c'est que tous ces langages peuvent être appris.