Michael Hyatt
-Quelle aura été votre vie à la fin, si ce n'est que la somme de tout ce qui aura fait l'objet de votre attention?
-Vivre dans une société de la distraction: Mon problème, à l'époque était que j'en faisais trop, et surtout je ne comptais que sur moi-même. Plus tard, j'ai compris que viser un grand nombre d'activités revient à ne rien accomplir de précis. Société de l'information, en 1969 l'Université Johns Hopkins et l'Institution Brookings ont parrainé une série de conférences sur l'impact de la technologies de l'information dans la société. La surcharge d'informations pourrait devenir un fardeau. Pourquoi? L'information consomme l'attention de ses destinataires, et une richesse d'information crée une pauvreté d'attention.
-Nos appareils, applications et autres outils d'information nous font croire que nous gagnons du temps, que nous devenons hyper productifs. Dans la réalité, la plupart d'entre nous ne font que gâcher leurs journées en se laissant absorber par un flot incessant d'informations et en se noyant dans des activités sans importance. Généralement, nous ne consacrons pas notre temps à des projets de grande envergure. Au lieu de cela, nous sommes tyrannisés par l'accomplissement de tâches insignifiantes. Des consultants spécialisées dans les études conduites dans différents milieux de travail ont avancé qu'environ la moitié du travail effectué par les gens dans les organisations ne permet pas de faire progresser les stratégies de ces organisations. Ils appellent ce phénomène le faux travail.
-Courir plus vite ne nous aide pas si nous courons dans la mauvaise direction. Il est temps de revoir tout le modèle.
Les chefs d'entreprise les plus productifs que j'accompagne reconnaissent qu'une bonne productivité ne consiste pas à faire plus de choses, mais à faire les bonnes choses. Elle suppose que nous commencions chaque journée avec l'esprit claire et que nous la terminions avec un sentiment de satisfaction et d'accomplissement, et de l'énergie à revendre.
-Trop souvent, nous adaptons notre vie à notre travail, ce qui veut dire que nous laissons le travail envahir notre emploi du temps. C'est le monde à l'envers. Nous devrions d'abord organiser et planifier notre vie et ensuite adapter notre travail aux besoins et aux objectifs liés à notre mode de vie.
-Charlie Tremendous Jones, le grand conférencier mutilateur, a dit: Dans cinq ans, vous serez la même personne que celle que vous êtes aujourd'hui, à l'exception des changements qu'apporteront les gens que vous rencontrerez et les livres que vous lirez." Je suis tout à fait d'accord avec cette affirmation. En fait, chaque période de croissance significative dans ma vie a été lecture le résultat direct soit d'une rencontre avec une personne soit de la lecture d'un livre particulier.
-"L'important, c'est d'avoir plus" Nous nous efforçons d'avoir plus de biens, plus de résultats, plus de clients, plus de profit. Avoir plus de revenus nous permet d'acquérir plus de choses: plus de maisons, plus de jouets, plus de vacances plus chères, plus de voitures. Et tout cela, en retour, conduit à encore plus de travail, plus de stress, et finalement, plus d'épuisement.
-La vraie productivité consiste à accomplir plus de tâches dans votre zone de désir et moins dans les autres zones.
-Voilà en quoi consiste le fait de se ressourcer, se régénérer, se revitaliser. Notre énergie est une ressource qui se renouvelle et se reconstitue grâce à sept activités de base que nous devons pratiquer: 1. dormir, 2. manger, 3. faire de l'exercice, 4. Entretenir des relations, 5. S'amuser et se détendre, 6. Réfléchir, 7. Se déconnecter du travail.
-J'ai décidé de ne jamais faire quoi que ce soit que les autres peuvent ou veulent faire. Dawson Trotman.
-Limiter la communication instantanée. La vitesse de communication s'est accélérée au fil des années. Quand j'i commencé à travailler, la plupart des communications écrites transitaient par la Poste, une lettre mettait généralement plusieurs jours, voire une semaine, pour arriver. Sont arrivés ensuite les fax, les courriels, les SMS et les messageries électroniques instantanées. Alors qu'autrefois, le téléphone était le seul moyen de communication instantanée, aujourd'hui d'autres moyens ont fait leur apparition, permettant désormais aux individus de communiquer en temps réel sans arrêt. Mais nous avons confondu vitesse et importance. Cette erreur a amplifié le rythme de nos communications et le nombre des perturbations. Un quart des répondants à un sondage ont déclaré qu'ils se sentent obligés de répondre immédiatement aux messages qu'ils reçoivent même s'ils sont en train d'effectuer une tâche précise. Cet état de fait a un impact considérable sur la productivité personnelle. Vous ne pouvez pas vous lancer dans une période prolongée de travail sur un sujet important si vous êtes constamment dérangé par des dizaines de notifications électroniques qui vous avertissent de l'arrivée d'un message ou d'un commentaire ou d'une demande quelconque. Une étude menée conjointement par Hewlett Packard et l'Université de Londres révèle que, lorsque notre attention est interrompue par la réception d'appels et de messages, notre QI régresse de 10%, c'est le double de l'effet provoqué par la marijuana.