Nancy Leigh Demoss
-Donne-moi d'apprendre de ces paradoxes :
Le chemin de l'humiliation conduit à l'élévation,
Car celui qui s'abaisse sera élevé,
Le cœur brisé connaîtra la guérison,
L'esprit contrit se réjouira,
L'âme repentante criera victoire.
Être dénué de tout, c'est tout posséder,
Porter sa croix, c'est porter la couronne,
Donner, c'est recevoir.
Le creux de la vallée est un lieu de visions glorieuses.
-la solitude, la crainte, les esclavages intérieurs, les relations brouillées, les problèmes de communication, les fossés entre générations, les conflits non résolus, le sentiment de culpabilité, la honte, l'égocentrisme, les dépendances, l'hypocrise et parfois même la timidité, sont autant de problèmes qui trouvent leur racine dans l'orgueil, mais qui, par un brisement authentique et un retour véritable à l'humilité, peuvent être anéantis.
-C'est un appel à découvrir son cœur et ses voies, un appel à changer radicalement notre façon de penser et de vivre. Et cela implique de comprendre que l'élévation passe par l'humiliation que la mort produit la vie et que le brisement conduit à la plénitude. Accepterons-nous de relever ce défi ?
-"Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est Saint: j'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté; mais je suis avec l'homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les coeurs contrits." Essaies 57:15. Selon ce passage, le Seigneur "a deux adresses". La première ne nous surprend pas. Il nous est dit que le Dieu puissant et Créateur de l'univers habite dans les lieux élevés et dans la sainteté. Mais ensuite ce verset nous dit que le Très-Haut a une autre adresse, qui nous surprend davantage: Il habite avec ceux qui ont un esprit contrit et humilié. En général, nous van plutôt tendance à nous imaginer les rois à l'aise en compagnie des hauts dignitaires, des riches, de ceux qui ont réussit. Mais le Roi des rois, lui, a choisi de demeurer avec ceux qui sont contrits et humiliés.
-Habituellement, nous ne considérons pas la pauvreté comme une bénédiction. Mais Jésus est venu pour présenter un système de pensée tout autre, une conception radicalement différente de la vie. En grec, la langue originale du Nouveau Testament, il existe deux mots que Jésus aurait pu utiliser pour décrire quelqu'un de pauvre; le premier terme désigne une personne qui vit juste en dessous du seuil de pauvreté, qui est toujours obligée de se serrer a ceinture pour survivre, et qui a de la peine à s'en sortir. Mais ce n'est pas ce mot-Là que Jésus a employé. Il a utilisé une autre expression, qui désigne plutôt un mendiant, une personne totalement démunie, sans aucune ressource, qui n'a nul espoir de survivre, à moins que quelqu'un ne lui tende la main pour le relever. Que dit Jésus, en d'autres termes? "Heureux les mendiants, ceux qui reconnaissent leur misère et leur dénuement spirituels." Ceux-là savent qu'ils n'ont aucune chance de s'en sortir si Dieu, dans sa miséricorde et sa grâce; n'intervient pas en leur faveur. Conscients de leurs besoins, ils crient à lui. Et parce qu'ils crient à lui, il répond en leur prodiguant les richesses de son royaume et en ranimant leur coeur. Notre société est obnubilée par la recherche du bien-être et de l'épanouissement personnel. Et cette tendance affecte même notre conception de la vie chrétienne. Ainsi, nous aimerions une "Pentecôte indolore", nous voulons, "un réveil de rire", nous désirons la bénédictions, mais sans la souffrance, nous aspirons à la résurrection, Mais sans passer par le tombeau, nous voulons la vie sans connaître la mort: nous désirons la couronne sans porter La Croix. Pourtant, selon la vision des choses de Dieu, le chemin de l'élévation passe par l'humiliation. Nous ne rencontrerons jamais le Seigneur dans un véritable réveil si nous ne le rencontrons pas d'abord dans le brisement. Nos familles ne seront jamais épanouies tant que maris et femmes, mères et pères, et jeunes gens n'auront pas fait cette expérience du brisement. Nos Églises ne seront jamais les témoins que Dieu désire qu'elles soient dans le monde tant que leurs membres, les pasteurs au même titre que les autres, ne seront pas passés par un véritable brisement.