Georgel
-À l'image d'un Blaise Pascal dans ses pensées, l'Ecclésiaste nous oblige à estimer le poids réel qu'a notre existence. Dans une société qui a fait de la vie sur terre sa seule destinée, son verdict est sans appel. Nos réalisations les meilleures portent avec nous l'empreinte du temps qui passe. Ce que nous laissons derrière nous est fugace et finit dans les profondeurs de l'oubli.
-Les bontés de Dieu nous parviennent sous la forme de joies simples qui sont notre lot quotidien. La main de Dieu agit sous le soleil dans le cours des choses.
-Il se désigne d'abord sous le nom de l'Ecclésiaste, le prédicateur de la sagesse. La fin du livre nous dit qu'il était un sage qui apprenait la connaissance au peuple de Dieu. Ayant reçu l'intelligence de la sagesse, il se sentait investi d'une mission. Il voulait que le peuple apprenne à marcher avec son Dieu par des préceptes simples. C'est pourquoi il a pesé, examiné à fond et mis en ordre un grand nombre de maximes.
-Le rapport entre la dépense que l'homme fait pour son travail et l'avantage qu'il en reçoit, l'auteur est formel : le solde final n'est pas positif, mais négatif.
-La gestion collectiviste de la nation, qui est le cœur du communisme, ne date pas de Marx ou de Lénine. Avant eux, Joseph, fils de Jacob, l'avait mise en œuvre en Égypte. Enfin, la vénération imposée de la statue des dirigeants de la Corée du Nord, n'a-t-elle aussi, rien de nouveau. Le même orgueil est visible chez Nabuchodonosor au temps du prophète Daniel. L'Ecclésiaste a raison ce qui fait notre présent s'est déjà produit dans le passé. C'est juste parce que l'on ne s'en souvient plus que l'on croit que c'est une nouveauté.
-Cherchez-vous un bon modèle de leadership ? lisez le livre de Néhémie ! Connaissez-vous une période de détresse intense ? Méditez le livre de Job ! Avez-vous l'impression de crier dans le désert, de n'être pas entendu par ceux à qui vous annoncez la Parole de Dieu ? Rapprochez-vous de Jérémie, le prophète qui pleure !
-Comme l'Ecclésiaste, la sagesse de Jésus nous invite à peser la valeur des choix que nous faisons à la lumière du test du profit, de l'utilité véritable que ceux-ci apportent à notre âme. Que Dieu nous donne l'intelligence de chercher en toute occasion notre véritable intérêt !
-Investir son temps, ses forces, son énergie pour les choses de ce monde, sans aucune autre perspective que la réussite ici-bas ne peut conduire in fine qu'à la déception. Non ! Le rapport entre. L'investissement et le gain ne vaut vraiment pas la peine que l'on se donne ici-bas pour réussir.
-Le pauvre envie le riche, l'anonyme jalouse celui qui possède la gloire... ainsi, partout, cherche-t-on à redresser ce qui semble tordu, ou pallier ce qui manque. Pour beaucoup, la vie ne sert qu'à la poursuite de ce but. Insatisfaits de ce qu'ils sont, ils emploient toute leur énergie à essayer d'être quelqu'un d'autre. Le commencement du bonheur consiste à se soumettre à la volonté souveraine de Dieu.
-Plus notre connaissance grandit, plus on a de tourments. L'expérimentation des choses n'a pas laissé notre ami tel qu'il était avant elle. Elle l'a affecté, blessé et a laissé dans son âme un arrière-goût d'amertume. L'Ecclésiaste a vécu cette recherche pour nous éviter de la faire. Nous pouvons bénéficier de son expérience et de ses conclusions, tout en évitant les tourments par lesquels il est passé pour y arriver. Non ! Il ne nous est pas nécessaire de connaître toutes les possibilités qui s'offrent à nous dans la vie pour découvrir ce qui est bon pour nous.
-Lisons et profitons du tri sélectif qu'il a fait pour nous éviter les désagréments qu'il a connus.
-Faire rire peut se révéler un jeu dangereux. Très peu de temps ne s'écoule avant qu'un blagueur ne devienne un moqueur, puis un sacrilège. Comme il en est pour le sportif, l'humoriste doit constamment se dépasser pour rester en tête d'affiche.