Des outils pour sortir de nos schémas de pensée erronés
-Nous devons prendre du recul. Plutôt que de penser à ce que nous faisons, nous devons réfléchir à notre façon de penser. Au-delà de l'énergie et du dynamisme soi-disant insuffisants, nous laissons de côté quelque chose d'important: l'histoire que nous nous racontons à propos du problème auquel nous faisons face.
Problème⇒ Histoire⇒ stratégie.
L'histoire ou le récit que nous élaborons et que nous nous racontons au sujet d'un problème déterminé toujours notre stratégie, avec elle, nos résultats.
Nos stratégies, quelles qu'elles soient, seront toujours tributaires de l'histoire ou du récit sous-jacent que nous avons construit à propos de notre situation. Ainsi, pour mettre en œuvre une stratégie efficace, nous devons avoir une compréhension précise de la réalité ou, du moins, suffisamment précise pour nous être utile.
-Les récits ne sont pas seulement le produit de nos neurones. l'influence des uns sur les autres s'exerce dans les deux sens. En changeant nos récits, nous pouvons changer nos schémas neuronaux, ce qui ouvre une toute nouvelle voie pour la croissance et la guérison personnelles sans parler de la résolution de problèmes et de solutions innovantes. Si nos récits façonnent notre expérience de la réalité, nous pouvons améliorer notre réalité en améliorant nos récits.
-Selon l'histoire que nous nous racontons sur la réalité, nous pouvons créer une réalité différente.
-Les psychologues appellent cette capacité à imaginer ce que pensent les autres la théorie de l'esprit. Même les nourrissons sont étonnamment doués à ce sujet. Ils ont une capacité innée à deviner l'état d'esprit, l'humeur et même les intentions des personnes qui les entourent. C'est ce que nous faisons lorsque, par exemple, nous estimons qu'un membre de notre famille ou un collègue de travail est contrarié en raison du choix de ses mots ou même de son silence.
-Il faut changer de perspective. Nous devons en venir à considérer l'incertitude comme un levier, et non comme un obstacle. Les personnes qui peuvent apprendre à tolérer l'inconfort temporaire de l'incertitude obtiendront de meilleurs résultats dans leur travail, dans leurs relations et dans leur vie en général, à la différence des personnes qui persistent à appliquer les solutions obsolètes d'hier.
-Chaque fois que nous sommes bloqués ou dans une impasse, nous devons examiner nos histoires et les remettre éventuellement en question.
-Une intuition n'est pas un don ou une capacité psychique. L'intuition est la conscience, la perception de quelque chose que nous ne pouvons pas vraiment expliquer.
-Ne nous fions pas uniquement à notre intuition lorsque nous interrogeons notre "narrateur". Devant une situation difficile, prenons un moment de réflexion et sondons nos pensées. Recherchons l'équilibre. Plus l'enjeu est important, plus il est nécessaire de mettre notre intuition à l'épreuve.
-L'intuition n'est pas un sixième sens, c'est quelque chose de mieux, une fonction de notre cerveau qui scrute sans cesse notre environnement pour trouver des liens pertinents.
-George considère que le succès de l'entreprise repose sur une stratégie ciblée et une exécution des tâches sans faille. "Nous avons des réunions hebdomadaires au cours desquelles nous passons en revue nos priorités et faisons le point sur notre situation". Dès qu'un problème est repéré, des mesures sont prises immédiatement pour le corriger.
-Lorsque nous faisons face à ces prises de conscience qui remettent en question notre perception de la réalité, nous expérimentons ce que les psychologues appellent l'angoisse existentielle. C'est le sentiment pénible que le sens de notre vie est remis en question.
