129. ✅Stop aux faux-semblants!

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Esther Fleece

-La belle nature de la complainte, c'est qu'elle a un début et une fin. Nul n'est censé vivre éternellement dans la tristesse et le chagrin. Néanmoins, sans ces émotions, notre vie perdrait tout son sens et nous ne connaîtrions pas le sentiment de joie profonde.

-Pleurer contribue à la guérison.

-Dieu ne spiritualise pas notre douleur : il la comprend parfaitement. Il sait ce que cela fait de vivre avec un cœur brisé. Ceci étant, il nous encourage à tenir bon en nous rappelant que, même si le soir arrive les pleurs, le matin vient l'allégresse (Psaume 30 :6). De toute évidence, il existe un temps pour pleurer, mais heureusement, les larmes ne coulent pas éternellement. Certains d'entre nous ont besoin de revenir sur leur passé pour pouvoir aller de l'avant.

-D'autres doivent se rappeler que la guérison finit réellement par venir. Nous ne sommes pas appelés à vivre dans le chagrin, mais à laisser la guérison de ce chagrin nous propulser vers un plus beau lendemain.

-Notre restauration, en effet, n'est pas uniquement pour notre propre bien, elle est aussi pour la gloire de celui qui nous a créés. Par notre plénitude, c'est Dieu qui est honoré.

-L'affliction peut vous prendre de court, dans cette vie ; j'aimerais que vous le sachiez. Attendez-vous à la souffrance, mais ne vous enlisez pas dans un chagrin sans réconfort. Dieu se soucie bien trop de nous pour nous abandonner à notre sort. Je voudrais pouvoir vous prendre dans mes bras pour vous rappeler que vous n'êtes pas responsable de la souffrance. Dieu est toujours avec vous et pour vous, et il se préoccupe de vous bien plus que vous ne pouvez l'imaginer. 

-La tristesse s'intègre au plan de Dieu pour notre vie.

-Renoncer à une vie étroitement ficelée et parfaitement planifiée, c'est aussi nous dégager du temps, de l'espace et de la tranquillité pour laisser Dieu mettre en lumière toutes nos mauvaises habitudes et nos fausses perceptions de nous-mêmes.

-Je restais toujours dans l'attente que Dieu me délivre de mes circonstances, au lieu de le laisser me transformer par le moyen même de la souffrance. Aujourd'hui, je peux affirmer que cette période douloureuse que Dieu m'a fait traverser a été l'une de ses plus grandes manifestations d'amour à mon égard. Grâce à elle, il a cassé mon habitude de faire semblant et m'a montré combien il était important de lui faire confiance et de vivre pleinement.

-Dans mon parcours, il me manquait l'apprentissage d'une théologie de la souffrance. La prière occupait peut-être une place prépondérante dans ma vie, mais je ne connaissais rien sur celle dite « de lamentation ».

-La Bible nous enseigne que notre vie est faite d'étapes différentes, dont certaines ne sont pas toujours agréables.

-Je ne vois pas beaucoup de vies faciles dans la Bible. Pas plus que je ne vois Dieu exiger de nous que nous gardions systématiquement la tête haute dans les moments difficiles.

-D'où nous viennent donc ces réponses toutes faites et ces faux espoirs par lesquels nous cherchons à expliquer la souffrance ? Une chose est sûre : pas de la Bible et encore moins de Dieu lui-même. Mon entêtement à vouloir mener une vie agréable, facile et « bonne » était non seulement contraire à la morale biblique mais relevait aussi d'une attente irréaliste qui m'a séparée de Dieu er laissée déçue de lui.

-Au fil des années, j'ai compris que le plan de Dieu pour notre vie n'était pas uniquement composé de joie et de bonheur, mais aussi de tristesse. Tout ne va pas toujours bien e il veut que nous le lui disions. Dieu reste proche de nous et nous bénit de façon spéciale dans nos moments d'affliction. Il n'est pas là pour minimiser notre douleur ou pour la comparer à celle d'autres qui souffriraient plus que nous. Il désire simplement que toute peine lui soit remise.

Lecture chrétienne 1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant