L'équipe itéa Tome 1
-Devenir une seule chair : au sens étroit cela signifie les relations sexuelles, l'union des corps, et au sens plus large, la vie commune. Les relations sexuelles ne constituent pas le mariage, mais sont le propre du mariage. Légitimement, l'Écriture ne les envisage pas en-dehors de ce cadre.
-Pensez-vous avoir quitté vos parents ? Jusqu'à quel point (cohabitation avec les parents, fréquence des visites, dépendances financières, affective...) ?
-Pensez-vous avoir laissé partir vos enfants ? jusqu'à quel point (cohabitation avec les enfants, fréquences des visites, dépendances financière, affective...) ?
-Un spécialiste de la psychologie des sentiments a défini l'amour comme « une valorisation extrême de l'être aimé et une subordination de toutes choses à son bien. » E. de Greff. D'autres y voient « une recherche de communion, inspirée par la bienveillance et le plaisir, tendant au don réciproque de l'un à l'autre en vue de la réalisation d'objectifs communs » Th. Haring.
-Le mot storgue signifie affection familiale. Il ne se trouve pas dans la Bible, si ce n'est combiné avec philos pour former le mot philostorgos dans Romains 12 :10 : « Soyez pleins d'affection les uns pour les autres. » et usage nous montre que la relation entre frères en Christ est celle de membres d'une même famille.
-Dieu est amour et il a fait l'homme à son image. Cela signifie que l'homme existe essentiellement pour aimer, s'il n'aime pas, il n'a plus aucune raison d'être. En effet, la vie d'un homme n'a pas de sens dès que l'amour lui échappe.
-Le plus grand besoin de chaque être humain, c'est d'aimer et d'être aimé. En dehors de Dieu, l'homme ne peut trouver le vrai sens de sa vie, car Dieu est l'amour même et, de ce fait, la source de tout véritable amour. C'est dans la mesure où un homme est intimement en rapport avec son créateur que le vrai amour naît et se développe en lui et autour de lui.
-L'amour de Christ ne dépend pas des sentiments. Le chrétien spirituel n'aime pas son prochain à cause de ses qualités naturelles. Ce n'est pas parce que la tête de quelqu'un nus plaît que nous devons l'aimer, c'est plutôt parce qu'il est une âme précieuse aux yeux de Dieu et pour laquelle Christ est mort. Mais quand nous commençons à aimer un homme ou une femme par le Saint-Esprit, avec l'amour de Dieu, inévitablement nos sentiments sont atteints.
-Dieu aime cet homme, cette femme, à travers notre cœur. Il le regarde par nos yeux, lui parle par notre langue, lui vient en aide avec nos mains.
-Dans quelles circonstances vous êtes-vous senti particulièrement aimé ? Et particulièrement mal-aimé ? Quelles leçons en tirez-vous ?
-Dans quelles circonstances avez-vous des attentes et des réactions égoïstes dans vos relations ? Comment devriez-vous corriger cela ?
-Savez-vous réellement quelles sont les expressions de l'amour que votre (futur) conjoint apprécie particulièrement ? Comment le savez-vous ?
-Quelles sont concrètement les causes de disputes les plus fréquentes ? Quelles sont, en général, vos premières réactions ? Comment votre conjoint les perçoit-il ? Parlez-en avec lui.
-Il n'en faut pas croire que le mariage transforme automatiquement un individu. Dans la plupart des cas un célibataire malheureux sera un conjoint malheureux. Un célibataire aigri et amer sera un conjoint aigri et amer. Un célibataire cupide sera un conjoint cupide. Un célibataire impatient sera un conjoint impatient. Le mariage ne transforme pas les vies ou les caractères. De tels changements ne peuvent être opérés que par l'œuvre intérieure du Saint-Esprit.
-Tous les célibataires devraient soumettre leur célibat à Dieu et, aussi longtemps qu'ils en disposeront, mettre cette liberté à profit pour servir Dieu sans contraintes.
-Quelles sont, d'après l'Écriture, les priorités qui devraient organiser la vie de votre famille ?
-Comment mettez-vous à profit votre situation pour le service du Seigneur ?
-Certains changement dans votre vie ont déjà eu lieu, d'autres sont en cours... D'autres encore devraient être projetés pour manifester concrètement votre attachement et votre obéissance à Jésus-Christ et à son enseignement.
-La priorité de ma vie est-elle d'aimer Dieu (Deutéronome 6 :5, Matthieu 22 :37, Marc 12 :30).
-Est-ce que je me donne pour les autres à l'image de Christ qui s'est livré pour moi ? Éphésiens 5 :1-2.
-Suis-je davantage préoccupé de développer mes dons, mon ministère, mon travail plutôt que des relations aimantes ? 1 Corinthiens 13 :1.
-Suis-je davantage préoccupé de développer l'étendue de mes connaissances et de ma foi plutôt que des relations aimantes ? 1 Co 13 :2
-Suis-je patient, même lorsque je me sens poussé à m'exprimer avec force ? 1 Cor 13 :4.
-Suis-je plein de bonté, même lorsque j'ai envie de riposter par la violence ou de démolir l'autre par mes paroles ? 1 Co 13 :4.
-Suis-je envieux, surtout lorsque je pense qu'on accorde davantage d'attention aux autres qu'à moi-même ? 1 CO 13 :4.
-Suis-je honnête dans mes propos et mes actes, même si c'est au détriment de mes intérêts et de la manière dont on me perçoit ? 1 CO 13 :5.
-Est-ce que je médite le mal, particulièrement en comptabilisant le mal qu'on m'a fait ? 1 Co 13 :5.
-Est-ce que je peux garder l'espoir même quand tout paraît aller de travers ? 1 Co 13 :7.
-Suis-je prêt à persévérer, même lorsque j'ai l'impression de ne plus pouvoir supporter les autres ou les circonstances de ma vie ? 1 Co 13 :7.
-Suis-je facilement tenté de juger les faits et gestes des frères et sœurs de l'église, mais en négligeant de m'examiner d'abord moi-même pour me repentir de mon propre péché ? Matt 7 :1-5, Luc 18 :9-14.
-Suis-je préoccupé de préserver l'unité de l'Église en supportant les autres par amour et en développant des relations paisibles ? 2phésiens 4 :1-6, Col 3 :14)
-Mon amour a-t-il la même ardeur pour tous les frères et sœur de l'Église, sans exception et sans favoritisme ? 1 Pierre 4 :8.
-Mon amour « couvre-t-il une multitude de péchés », ou suis-je susceptible dans mes relations, particulièrement avec certains ? 1 Pierre 4 :8.
-En tant qu'épouse, suis-je préoccupée « d'apprendre à aimer mon mari, afin que la parole de Dieu ne soit pas calomniée » ? Tite 2 :4.
-En tant que parents, aimons-nous nos enfants ? Sommes-nous préoccupés de les élever en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur, en évitant de les irriter et de les décourager ? éphésiens 6 :4, Col 3 :21.
-Est-ce que je prends soin de mes parents, particulièrement lorsque leurs capacités diminuent, les payant en retour de leur investissement pour moi ? 1 Tim 5 :3-8.
-Je fais volontiers grâce comme Christ m'a fait grâce.
-En ne relevant pas systématiquement ce que ne va pas, ou qui me gêne pour en faire un sujet de dispute. Éphésiens 4 :32.
- En prenant l'initiative de la réconciliation en cas de tension. Romains 12 :18.
-Je suis soucieux de préserver l'unité pour que rien ne vienne faire obstacle à nos prières. 1 Pierre 3 :7.
-Je sais écouter attentivement avant de répondre, même quand la discussion est animée. Proverbe 18 :13, Jacques 1 :19.
-J'ai une attitude de respect, bannissant tout mépris.
-J'accorde suffisamment de temps et d'attention pour construite et approfondir une relation durable.
-Je sais attendre le bon moment pour dire ce qui me tient à cœur, sans sauter sur la première occasion qui se présente.
-J'exprime concrètement mon amour pour mon conjoint de la manière dont il (elle) est le plus sensible.
-Je développe un esprit doux et paisible. 1 Pierre 3 :3-4.
