30 jours avec Jean 14 à 17
Simon Manchester avec Elisabeth Mcquoid
-À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : à l'amour que vous aurez les uns pour les autres.
-L'inquiétude est en général notre « réglage par défaut ». Nous nous inquiétons pour notre famille, notre travail, nos finances, nos relations, notre réputation, notre avenir et tout un tas d'autres choses plus ou moins importantes.
-Jésus dit : « Je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et lorsque je m'en serai allé... je reviendrai et je vous prendrai avec moi. » Je, je, je. Fais-moi confiance, c'est moi qui ferai cela, pas toi Pierre. La réponse de Jésus aux cœurs troublés, maintenant comme à l'époque, est de les appeler à la confiance.
-Le seul réel antidote à l'inquiétude, c'est de faire confiance à Jésus. Le problème, c'est que beaucoup d'entre nous sommes comme pierre, des chrétiens indépendants. Nous aimons dépendre de nos capacités. Nous voulons faire les choses par nous-mêmes et nous avons du mal à accepter un salut auquel nous n'avons pas contribué. Peut-être que nous avons besoin de dire : « C'est Jésus qui va faire le travail. Il mènera tout à bien pour moi. C'est en lui que je veux me confier, et je vais regarder plus à lui qu'à moi.»
-Parfois, on fait du christianisme quelque chose de trop compliqué. Nous en parlons dans notre jargon théologique, oubliant que le christianisme est fondamentalement une personne, que tout tourne autour du Christ. »
-Thomas demande : « Y a-t-il un chemin vers Dieu ? » Et Jésus répond : « Je suis le chemin. » C'est la sixième fois que Jésus utilise l'expression « je suis » dans l'Évangile de Jean. « Je suis » vient du nom de Dieu, Yahvé, et donc Jésus utilise une formule incroyable quand il se nomme lui-même « je suis ». Il déclare qu'il est le Dieu éternel fait chair. Et il ajoute des métaphores extrêmement significatives, « je suis le pain » ou « je suis le berger », qui ont de grandes implications en rapport avec l'Ancien Testament.
-La tolérance, c'est aimer les gens tout en étant en désaccord avec eux sur certains points. La véritable tolérance dit : « Je t'aimerai quoi que tu dises ou que tu fasses. Je peux être en désaccord total avec ce que tu dis, mais je resterais patient et ouvert à ton égard. »
-Si vous êtes dans un immeuble en feu et que vous apprenez qu'il n'y a qu'une seule porte déverrouillée, ce n'est pas de l'amour de dire aux gens : « Choisissez votre porte. » Les aimer, c'est les inciter à choisir la porte qui peut s'ouvrir.
-Si vous avez foi en Jésus, il dit que vous ferez des choses plus grandes que lui. Et si « plus grandes » signifie faire mieux les choses que Jésus, comment peut-il être sérieux ? Vais-je vraiment changer de l'eau en vin ? Vais-je vraiment nourrir plus de gens que lui avec cinq pains et deux poissons ? Vais-je faire sortir plus de Lazare de leurs tombeaux ? C'est impossible ! Ce que Jésus veut dire, c'est que vous allez faire des choses de plus grande qualité. Ceux d'entre vous qui mettez votre confiance en moi, dit Jésus, deviendrez comme des panneaux indicateurs pointant vers moi ! Vous n'allez pas montrer aux gens du pain, mais le pain de vie. Vous n'allez pas montrer aux gens une lampe, mais la lumière du monde. Vous n'allez pas ressusciter quelqu'un sur un lit d'hôpital, mais lui offrir la résurrection qui va au-delà du monde présent. Vous allez faire de plus grandes choses, des choses que tous les miracles de l'Évangile de Jean montraient : vous allez montrer Jésus aux autres. Comment ferons-nous choses ? En demandant à Jésus de nous aider : « Et je ferai ce que vous demandez en mon nom, afin que le Père soit glorifié. » Mais attention de ne pas penser que Jésus vous donne carte blanche pour toutes vos prières. Il parle ici dans le contexte de l'aide que l'on peut apporter aux autres pour qu'ils viennent à lui. Il promet que, même s'il va vers le père, il nous aidera à attirer les gens à lui. C'est ce qu'il aime faire.
