Guy Zeller
-« Connaître Dieu et le faire connaître » est le mot d'ordre de Jeunesse en Mission, et c'est à cela que je consacre ma vie.
-J'ai relu toute la Bible en notant chaque mot qui le décrit, chaque nom, chaque expression, chaque analogie, chaque adjectif et aussi chaque verbe, car Dieu peut être connu par ses actions, en considérant tant ce qu'il fait que ce qu'il ne fait pas. J'ai noté soigneusement chaque référence, le mot hébreu ou grec original ainsi que les diverses traductions de ce mot dans les différentes versions françaises de la Bible. Et, à ma grande surprise, j'ai trouvé plus de deux mille sept cents mots différents pour décrire ce qu'il est et ce qu'il fait !
-La méditation du caractère de Dieu est l'une des habitudes spirituelles les plus bénéfiques qui soit.
-Toutes ces réflexions ne sont pas de moi. Elles sont le fruit de lectures, de messages entendus, de notes prises pendant des années qui ont été synthétisés, connectés, rassemblés et insérés dans mes propres réflexions. Je m'inscris dans une longue lignée de « chercheurs de Dieu » tout au long de l'histoire de l'Église, et je bénéficie moi-même des révélations de ceux qui m'ont précédé et influencé.
-Il est donc vital de nous rappeler que la bonté divine, comme les autres attributs de Dieu, ne peut être considérée isolément. Dieu n'exercera jamais sa bonté d'une manière qui l'amènerait à mettre de côté un autre de ses attributs. La bonté de Dieu est également étroitement liée à la justice divine. La bonté ne supporte pas le mal, ainsi pour Dieu la rétribution du mal fait pleinement partie de ce que signifie « bon » et « juste ». Exode 34 :6-7.
-Matthieu 12 :35 nous dit : « L'homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor... » La bonté doit donc être possible, non ? Oui, elle est possible, mais pas sans dieu, David confessait au Seigneur : « Tu es le Seigneur, ma bonté ne s'élève pas jusqu'à toi. » Psaumes 16 :2.
-La façon dont nous prions est déterminée par la manière dont nous voyons Dieu. Veut-il répondre à notre prière ? Guérit-il encore aujourd'hui ? Libère-t-il encore les captifs ? Déplace-t-il encore des montagnes et renverse-t-il des situations impossibles ?
-Avons-nous déjà réalisé que Dieu est généreux envers nous ? Pouvons-nous croire que, lorsqu'il nous regarde avec tout notre vécu, nos imperfections ou nos blocages, il dit : « Je veux être généreux avec toi. Je suis impatient de déverser sur toi toutes mes bénédictions ; non pas parce que tu les mérites, mais parce qu'il y a quelque chose à propos de qui je suis qui aime déborder sur toi de manière extravagante. »
-L'interdiction était une expression de sa bonté, Ève ne comprenait pas pourquoi Dieu l'interdisait, mais savoir que dieu est bon aurait dû lui suffire. Le fait de savoir qu'il est bon diminue notre besoin de tout comprendre. Ce qu'un Dieu bon interdit doit être mauvais et ce qu'un Dieu bon ordonne doit être bon. Nous devons connaître la parole de Dieu pour déjouer Satan lorsqu'il tente de tordre notre perspective de Dieu. Il le fait souvent en nous amenant à douter du caractère de Dieu et de sa Parole. Pourquoi est-il plus facile de désobéir à Dieu quand nous doutons de sa bonté ?
-Dans sa souffrance, Jésus était animé d'une espérance qui lui procurait une joie immense, si je suis appelé à devenir toujours plus comme Jésus, alors dans mes souffrances je peux regarder à lui, Sa joie était dans l'avenir.
-Alors que nous développons notre communion avec lui, il fait grandir ces fruits, dont la bonté, dans notre vie. Ils ne sont pas le résultat de nos efforts pour nous changer nous-mêmes, mais de notre relation avec Dieu et de notre adoration. Nous ressemblerons toujours plus à ce que nous adorons.
-Moïse, après avoir intercédé pour qu'Israël soit épargné et pour que la présence de Dieu ne quitte pas son peuple, fait une démarche plus audacieuse. Ce Dieu, encore nouveau pour lui, qu'il a rencontré au pied du mont Horeb quelques mois ou années plus tôt, il a appris à le connaître, à lui obéir et à lui faire confiance. Il a aussi appris à dialoguer avec lui et à lui parler face à face. Il a appris à l'aimer, et sa soif de la découvrir plus profondément l'enhardit. « Fais-moi voir ta gloire ! » Il voulait voir Dieu tel qu'il est vraiment. « Montre-moi autant que je peux en supporter, Seigneur ! » Je pense que la réponse de Dieu a été, en quelque sorte : « Tu n'as aucune idée de ce que tu demandes, Moïse ! Nul ne peut me voir et vivre (Exode 33 :20) Voici ce que je vais faire, car j'aime répondre à ceux qui ont soif de me connaître davantage. Je vais faire passer devant toi toute ma bonté. » Quand nous avons soif, que nous cherchons Dieu avec détermination, nous obtiendrons toujours quelque chose. Ce n'est pas toujours ce que nous cherchions, mais ce que Dieu choisit de nous révéler.