Shona et David Murray
-Nous n'avons pas besoin de chercher à gagner son approbation ou celle des hommes par le service, le sacrifice ou la souffrance, car Christ a déjà servi, s'est déjà sacrifié et a déjà souffert pour nous. Sa perfection tempère notre perfectionnisme, tandis que nous nous rappelons à nous-mêmes: Tu es acceptée!
Au lieu de croire que tout dépend de nous et de nos efforts, nous faisons confiance à Dieu, convaincu qu'il multipliera les "quelques pains et poissons" dont nous disposons. Nous ne restons pas assises à ne rien faire, mais nous n'essayons pas non plus de tout faire. Nous plantons et arrosons, tout en restant conscientes que c'est Dieu qui fait grandir. Sa bénédiction fait fructifier notre travail infiniment plus que toutes les heures supplémentaires et tous les efforts du monde ne le pourraient.
-Tout comme le fait de courir trop vite autour du stade peut finir par vous causer des problèmes physiques, un rythme de vie trop rapide a des conséquences physiques.
-Même si notre vie était bien remplie, nous nous sentions bénis à tous points de vue. Consciente de l'aide et de la grâce que Dieu m'accordait, j'abordais tout avec enthousiasme et en me "donnant à fond", comme je l'avais toujours fait, en courant à toute vitesse du début à la fin.
-Bien des femmes me disent qu'elles ignorent pourquoi elles sont si anxieuses, si tristes et en proie à une telle fatigue chronique. Mais lorsque, ensemble, nous commençons à passer en revue ce qu'elles ont vécu durant les quelques années précédentes, elles sont souvent étonnées de constater le nombre de changements qu'elles ont vécus et le nombre de difficultés qu'elles ont dû traverser. En même temps, elles sont soulagées, car le fait de comprendre la logique dans l'enchaînement des circonstances, le lien de cause à effet, leur ouvre les yeux et leur redonne espoir.
-Il y avait mon perfectionnisme de toujours. J'ai toujours eu des attentes élevées envers moi-même, et cela m'a poussée à me dépasser dans tous les domaines, dès mon plus jeune âge: dans le sport, j'avais un très fort esprit de compétition: durant mes études de médecine, je travaillais sans relâche du lundi au samedi, pendant mon années d'internat, je me suis donnée à fond, faisant des semaines de 80 heures et plus, au niveau relationnel, je voulais plaire à tout le monde, et sur le plan spirituel, je voulais me dépenser sans compter au service du Seigneur et honorer le Dieu que j'aimais.Plus les années passaient, plus mon rythme s'accélérait, je n'avais pas le temps de faire une pause, pas le temps de prendre soin de moi et pas de limite à la quantité de tâches ou d'engagements que je casais dans une journée. Je n'avais que deux vitesses: vite ou très vite. Vous vous rappelez la phrase qui me caractérisait déjà enfant: Pourquoi marcher quand on peut courir? Je ne connaissais rien d'autre, et j'avais conservé cette allure dans ma vie d'adulte, ignorant les graves conséquences que cela pouvait avoir. C'était une très mauvaise stratégie. J'avais aussi un sens exagéré des responsabilités vis-à-vis de mes enfants. Bien sûr, j'étais responsable d'eux, en particulier lorsqu'ils étaient tout petits. Mais je ne me sentais pas seulement responsable de veiller à ce qu'ils mangent correctement et soient bien habillés. Je me sentais aussi responsable de leur comportement, de leur caractère, de leur bonne éducation, de leur réussite scolaire et, même, de leur avenir éternel. J'étais sans cesse écrasée par ce sentiment de "culpabilité maternelle", et ma conscience hyperactive ne m'accordait pas un seul instant de repos ou de paix.
-Peu de choses nous épuisent autant qu'une conscience chargée.
-En nous accordant de bonnes nuits de repos, nous ne faisons qu'agir conformément à ce que nous croyons, conformément aux vérités théologiques que nous avons reconnues pour vraies. Nous croyons en effet que le sommeil fait partie intégrante de notre cognition humaine et que Dieu l'a voulu ainsi. Mais comme pour tous les autres bienfaits qui nous viennent de sa part, à cause de notre nature de péché, nous avons tendance à le refuser ou bien à en faire mauvais usage.
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