11.✅Apaisée: de la dépression à la guérison

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-Comme beaucoup de gens, je suis faite de contrastes: déterminée d'un côté et peu sûre de moi de l'autre. À la fois calme et énergique, j'ai besoin de temps, j'ai besoin que les choses soient posées, mais il me faut aussi de l'action.

-Je rêvais que quelqu'un m'apprécie... sans savoir ce que cela signifiait.

-J'avais un objectif, établir des relations vraies, mais pas vraiment de "critère de réussite, je ne pouvais donc pas atteindre ma cible.

-L'analyse transactionnelle me convenait tout à fait.

-Avec une amie, nous nous sommes envoyé, presque quotidiennement, un mail d'encouragement, tiré le plus souvent de passages bibliques.

-Ce n'est pas à moi de produire du fruit. c'est le Saint-Esprit que le produit, moi je dois juste accepter de porter ce fruit.

-Je criais à Dieu, je lui demandais pourquoi il n'y avait personne pour m'aimer, ne serait-ce qu'un peu. La réponse qui me venait à chaque fois en tête était "Peu importe qu'on t'aime ou non... Toi, aime.!" Autrement dit, "N'agis pas selon le comportement des autres, mais selon ce que Je t'ordonne de faire."

-Espérant que l'été m'apporterait le désoeuvrement qui m'était nécessaire.

-Si j'ai perdu les pédales, si je ne suis pas sûre de tenir le guidon et qu'en plus je ne vois plus la route? Pas de panique. Dieu est à la tour de contrôle. Il faut juste que j'arrive à suivre les instructions qu'il va me donner.

-"Va avec la force que tu as" Juges 6:14. Ce commandement est absolument merveilleux car il nous montre que Dieu ne nous demande pas davantage que ce que nous sommes. Il ne nous dit pas d'aller en leaders, avec assurance. Nous n'avons pas besoin d'être des super héros de la vie ordinaire, nous avons même le droit d'être chétifs.

-Comme dans le jardinage, avant de pouvoir commencer à planter de belles fleurs, j'ai dû enlever les mauvaises herbes. Parfois je regardais pousser mes plantes avec joie, et parfois j'étais désespérée d'avoir encore des mauvaises herbes qui venaient envahir mon jardin. Le problème avec les mauvaises herbes, c'est que c'est un travail long et fastidieux de les retirer correctement. Il faut y aller doucement pour les retirer avec leurs racines. Mais on a beau faire, elles repoussent. Ainsi, il faut de la persévérance et de la constance pour ne pas laisser le jardin intérieur en friche. Une fois que ce travail est fait, ce n'est plus que de l'entretien. J'ai pu les regarder, les étudier, essayer de voir d'où elles venaient, pourquoi elles poussaient à cet endroit, de quoi elles avaient besoin pour se développer. J'ai aussi planté de belles fleurs pour embellir et consolider mon jardin interne.

-Et si tout contribuer à mon bien, est-ce que ma souffrance et ma solitude étaient l'aboutissement de ce que Dieu voulait pour moi?

-À ce moment de mon cheminement, je me suis retournée, j'ai contemplé la distance parcourue et toutes les étapes par lesquelles j'étais passée. Tout était progressif. Je peux maintenant dire, comme l'Ecclésiaste: "il y a un temps pour tout." Un temps pour tomber, et un temps pour se relever. Un temps pour douter, et un temps pour apprendre. Un temps pour questionner et un temps pour comprendre. Et Dieu fait chaque chose en son temps.

-Il y aura toujours des tempêtes, il faut que j'apprenne à ne pas les alimenter.

-J'ai longtemps été comme un petit enfant qui se découvre. Vous savez, la phase du "non" si caractéristique et pourtant si importante pour que l'enfant comprenne qu'il a une volonté propre.

-Ce passage a sûrement été nécessaire. Je vois les événements selon une autre perspective et je ne leur accorde plus la même importance. Je me connais davantage. Autrefois, je gérais. J'avais plein d'activités, d'engagements. Je m'occupais de beaucoup de choses et je pensais garder le contrôle. À présent, je suis plus à l"coup de ma fatigue, de mes limites. J'ai gagné en authenticité.

-Mon jugement à perdu de sa sévérité et a gagné en bienveillance. Autrefois, je me disais par exemple: "Qu'as-tu encore fait? Tu es complètement stupide d'agir de la sorte!" Maintenant, c'est plutôt: "Eh bien, ce n'est pas si grave. La prochaine fois, tu feras plus attention."

-Spirituellement, j'ai une plus grande confiance en Dieu. Parfois, lorsque le doute me saisit et que le désespoir me gagne, je me rappelle à quel point Il fait chaque chose bonne en son temps. Je m'agace moins souvent à cause des circonstances qui me semblent défavorables. Dieu sait, il gère, et il le fait bien. J'arrive enfin à accepter d'avoir une vision limitée des événements et à m'en remettre entièrement à Lui.

-Il suffit parfois d'un SMS. Juste un: "Comment vas-tu?" Il arrive souvent qu'il reste sans réponse. Peu importe! Il a très certainement un impact. À une condition: qu'il soit renouvelé. Parce qu'une personne qui va mal ne va peut-être réagir qu'au bout du troisième ou quatrième message.

À CREUSER=

-L'analyse transactionnelle

-La méthode socratique. 

Lecture chrétienne 1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant