Neil T. Anderson
-Les gens ne vivent pas toujours selon ce qu'ils professent, mais ils vivent toujours selon ce qu'ils croient.
-Aussi, nous devons avoir une pleine confiance dans l'œuvre parfaite de christ et croire que nous sommes ce que nous sommes par la grâce de Dieu.
-Paul savait que nous aurions du mal à saisir notre identité en Christ et la richesse de notre héritage. Aussi pria-t-il que le Saint-Esprit nous éclaire: "Illumine les yeux de votre cœur, afin que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints."
1.Étape 1: reconnaissez le bien en l'autre. La Bible déclare que nous avons tous été créés à l'image de Dieu. Bien que le péché ait terni cette image, nous gardons tous en nous un certain nombre de points forts et de qualités.
2.Étape 2: Rappelez les bons souvenirs. Ce seront autant de souvenirs positifs qui contrebalanceront les expériences douloureuses qui seront évoquées dans la troisième étape. Prenez le temps de les consigner sur une feuille, comme pour l'étape précédente, puis de les mettre en commun.
3.Étape 3: Reconnaissez les expériences et les souvenirs douloureux. Reconnaître le mal qui a été fait est essentiel au processus de réconciliation. Cette étape donne l'occasion à chaque partie d'exposer son point de vue à l'autre et de lui explique en quoi elle a été blessée. Vous énumérerez ensuite tout ce qui vous a offensé ou blessé dans votre relation, en veillant à vous en tenir uniquement aux faits.
Quand vous êtes prêts, le premier prend la parole pour expliquer à l'autre ce qui l'a blessé ou poussé à réagir comme il l'a fait. L'autre écoute sans l'interrompre. L'animateur peut demander à celui qui a écouté de reformuler ce qui a été dit, pour s'assurer qu'il a bien compris. Puis, c'est au tour de ce dernier de donner sa version des faits, en ajoutant éventuellement l'un ou l'autre point que l'autre n'a pas évoqué. Il est important que chacun entende le point de vue de l'autre et comprenne la réaction que son propre comportement a suscité chez lui. C'est une condition essentielle à la réconciliation.
4.Étape 4: Pardonner de tout son cœur: Pardonner, c'est accepter de vivre avec les conséquences du péché de l'autre, sans chercher à se venger.
5.Étape 5: Bénissez-vous mutuellement: Chacun dans sa prière devrait prononcer des bénédictions spontanées sur l'autre.
-Deuxièmement, si nous n'avons pas réglé nos propres problèmes avec Dieu, nos efforts pour nous réconcilier avec autrui ou pour débuter un ministère de réconciliation seront accomplis "dans la chair" et non "dans l'Esprit". Il ne sert à rien de respecter la loi, si c'est à contrecœur. Il est tout aussi stérile d'obéir à la Parole sous la pression.
-Notre identité découle de notre vie nouvelle en Christ.
-Une espérance fondée sur Dieu et la conscience de notre identité en Christ sont les deux conditions indispensables pour mener une vie juste et croître dans la grâce.
-L'autre tendance est de fonder notre identité sur ce que nous faisons. C'est ainsi que beaucoup de chrétiens se voient avant tout comme pasteurs, conseillers, charpentiers, ouvriers agricoles migrants, manucures, etc. Mais que se passe-t-il quand ils perdent leur emploi ou qu'ils n'ont plus les forces nécessaires pour l'exercer? Perdent-ils aussi leur identité? Ce n'est pas ce que nous faisons qui détermine ce que nous sommes. C'est ce que nous sommes qui détermine ce que nous faisons.
-Plutôt que de changer de conjoint, d'emploi ou d'église chaque fois que surgit un conflit, respectons notre engagement et saisissons cette occasion pour grandir. Si nous n'apprenons pas à grandir à travers les épreuves et les tribulations de la vie, les conflits seront notre part où que nous allions. Notre espérance ne réside pas dans les circonstances favorables, pas plus qu'elle ne dépend des autres. Elle repose sur notre relation avec Dieu et notre croissance à sa ressemblance. La seule personne que nous sommes en capacité de changer dans le cadre d'un conflit interpersonnel, c'est nous.