64. ✅ Non pas moi, mais Christ

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Livre coup de coeur 

Stephen F. Olford

-Toutes les années passées dans le ministère m'ont appris que beaucoup de gens subissent la vie chrétienne au lieu d'y prendre plaisir.

-Tout comme nous acceptons le Seigneur Jésus comme Sauveur par la foi, de même par une foi simple nous recevons la plénitude du Saint-Esprit. Tout comme nous avons pris le Seigneur comme porteur de nos péchés, nous prenons le Saint-Esprit comme porteur de nos fardeaux. Tout comme nous prenons le Sauveur comme rançon de nos péchés passés, nous prenons le Saint-Esprit pour la puissance sur les péchés présents qui habitent en nous. Le Sauveur est notre expiation, le Saint-Esprit notre avocat. Par le salut nous recevons une vie nouvelle, par le Saint-Esprit nous découvrons une vie plus abondante. Dans chaque cas, l'appropriation se fait par la foi, et seulement par la foi, en dehors de tout sentiment de notre part.

-Demeurer, c'est obéir à sa volonté. Voici ce que déclare 1 Jean 3 :24 : « celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui, et nous reconnaissons à ceci qu'il demeure en nous, par l'Esprit qu'il nous a donné ». Hudson Taylor a appris que demeurer ne signifie pas se battre ou lutter, mais se reposer dans le Fidèle entre tous et lui obéir implicitement. La vie soumise qui demeure est une vie de renonciation. La vie échangée est une vie d'abondance. Le Sauveur a promis que « des fleuves d'eau vive » couleraient d'une vie remplie par l'Esprit (Jean 7 :38). Il y a une provision pour une vie plus abondante (Jean 10 :10).

-Ce qui provoqua la sainte indignation de Paul étaient l'hypocrise et le compris de Pierre. À Antioche, Pierre avait partagé des repas (y compris, la Sainte-cène) avec des chrétiens non-Juifs. Tout le monde le savait et s'en réjouissait. Pierre était le premier apôtre à avoir évangéliser les Gentils (Actes 10, 11 et 15) et était, de ce fait, digne de confiance. Mais avec « la venue de quelques personnes de chez Jacques (le pasteur de l'église de Jérusalem) ... il s'esquiva de sa relation fraternelle avec les Gentils... par crainte des circoncis d(es Juifs). Galates 2 :12. Ce comportement désordonné influença sérieusement « les autres Juifs » de l'église qui « usèrent aussi de dissimulation » y compris Barnabas qui « fut entraîné par leur hypocrisie ». Galates 2 :13.

 Cette fausseté et ce compromis étaient plus que du cinéma : Il s'agissait en fait d'une représentation hostile à l'évangile de grâce de Dieu et à l'unité de l'Église de Dieu. En donnant ce mauvais exemple, Pierre suggérait que les croyants gentils qui étaient sauvés seulement par la grâce, seulement par l'intermédiaire de la foi, devaient vivre « à la manière des juifs » et que les rituels d'observance de la loi et de la circoncision étaient nécessaires pour être acceptés par Dieu. Il s'agissait là, surtout d'une hérésie.

-La philosophie de la Bible est de se débarrasser du moi et de rendre christ tout en tout. Si je veux sauver un homme, il faut que je chasse l'esprit du moi pour lui substituer le Seigneur Jésus-Christ, Alpha, Omega, tout en tout.

-Dans Romains, nous avons la croix pour la justification, la mise au placard du péché, dans Galates, nous l'avons pour la sanctification, la croix se dressant entre moi et mon passé, entre moi et le monde entre moi et mon moi.

-« Les ressources de la vie chrétienne, mes amis, sont simplement Jésus-Christ. » C'était tout, mais c'était suffisant... Il entendit une fois encore que, dans une vie chrétienne, « les fleuves d'eau vive » couleraient de manière continue et irrésistible, et non de manière intermittente...

-Pour commencer, j'ai réalisé pour la première fois que les nombreuses références faites, dans l'ensemble du Nouveau Testament, à Christ en toi, toi en Christ, Christ notre vie, et habiter en Christ sont un fait littéral, réel, béni, et non une façon de parler. Enfin, j'ai réalisé, déclara-t-il, que Jésus était réellement et littéralement en moi. Cela signifiait que plus jamais je n'aurais besoin de lui demander de m'aider comme s'il était une personne, et moi une autre, mais plutôt d'accomplir simplement son œuvre, sa volonté en moi, et à travers moi. Jésus-Christ avait lui-même instauré ma vie, non comme une façon de parler mais comme un fait littéral, réel.

Lecture chrétienne 1/2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant