L'équipe itéa
-La Bible affirme que les enfants sont un héritage, une récompense, une bénédiction que le Créateur accorde à ses créatures. Le chrétien accepte cette affirmation comme une vérité fondamentale qui déterminer ses rapports avec ses enfants. Il faut accepter chaque enfant comme un bienfait et non comme un trouble-fête.
-Si nous regardons nos enfants comme une gêne, chaque incident va devenir une occasion de critique, d'amertume, voire d'abus. S'ils sont pour nous des personnes chéries et précieuses, les difficultés qu'ils occasionnent vont sembler bien moins importantes.
-Leur réservoir émotionnel doit être rempli. Il est alors d'autant plus capable de réfléchir l'amour qu'on lui porte.
-Les études montrent que curieusement, les parents touchent seulement les enfants lorsque c'est absolument nécessaire. Bien sûr, pour un bébé, c'est facile : on a envie de le cajoler ! Mais ce contact devrait se poursuivre plus tard avec une main sur l'épaule, une bourrade amicale, ébouriffer les cheveux, etc.
-L'attention concentrée. Cette attention exige quelque chose de précieux : du temps. Cela signifie discerner le moment où l'enfant a besoin d'une attention réelle, totale, sans distraction aucune. Et cela tombe disponibles, où ils ont le moins envie de prêter attention à leur enfant !
-Un temps de qualité avec nos enfants est-il réservé dans notre programme ? N'ont-ils droit qu'à des miettes, si nous n'avons rien de plus urgent à faire ?
-L'amour inapproprié ne permet pas à l'enfant de grandir vers une saine autonomie. Au contraire, il encourage vers une relation de dépendance. Cela peut provenir d'un désir de possession des parents. Ou encore d'un renversement des rôles, lorsqu'un parent attend de son enfant la satisfaction de ses besoins émotifs. Mais n'oublions pas le premier besoin des enfants, c'est l'harmonie entre les parents !
-Démontrer de l'affection à nos enfants à une énorme importance. Nous pouvons le faire de deux façons. Nous devons fortifier la personnalité de notre enfant, et apprécier ce qu'il accomplit. Les pères qui ne sont pas affectueux peuvent, sans le vouloir, déclencher chez leur fille un désir de promiscuité avec les garçons.
-Paul considère que son ministère était aussi un ministère d'encouragement actif. Or, une récente enquête a découvert que pour chaque affirmation positive faite dans les foyers, il y en avait 10 négatives.
-Il ne sert à rien de se confier en l'argent, mieux vaut se confier en Dieu et être généreux.
-L'Ecclésiaste (ou l'art de bien orienter sa vie), Job (ou l'art de gérer les épreuves), sans oublier le Cantique des Cantiques (l'art de bien aimer).
-John MacArthur propose plusieurs pistes :
a) Surprotection ; on ne fait pas confiance aux enfants, on veut leur éviter tous les risques...
b) Favoritisme : la comparaison des enfants entre eux...
c) Pousser à la réussite : trop grande pression, ce n'est jamais assez.
d) Découragement : en ne disant toujours que ce qui ne va pas, rarement un compliment.
e) Sacrifice : Faire sentir aux enfants qu'ils sont une gêne pour les parents.
f) Ne pas permettre des enfantillages : Gronder, ou se moquer des enfants à cause de leur immaturité, leurs enfantillages...
g) Négligence : ne pas prendre en compte leurs besoins, ne pas être disponible...
h) Chantage affectif : Menacer de ne plus les aimer si leur conduite ne répond pas aux attentes.
i) Cruauté : Violence verbale, physique.
