Chapitre 3 : Second Boulot

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1 semaine plus tard

Je regarde l'heure sur la vieille horloge face à moi : 3h26.

Je n'arrive pas à dormir. Malgré mon épuisement constant, mon corps constamment en alerte m'en empêche.

Je me lève de mon canapé en entraînant ma bière avec moi.

Je sors de mon logement pour aller acheter un peu des cigarettes.

J'ai du arrêter tous ce qui était drogue, joint, et alcool fort à cause de mon traitement.

Ça a été compliqué, j'ai commencé a consommer toutes ces merdes quelques mois après le scandale des photos.

J'avais besoin de ça pour me sentir un peu mieux pendant quelques heures. Alors l'année dernière quand il a fallu tout stopper sous peine de faire un arrêt cardiaque, j' ai doubler ma consommation de cigarettes et de bière pour compenser.

Je porte ma bière à ma bouche et vide le fond de liquide qu'il me reste. Après ça je jette ma bouteille dans un coin près de plusieurs poubelles, qui déborde.

Je continue ma course jusqu'à arrivé devant un des tabac toujours ouvert.

J'entre et me dirige vers l'homme qui gère ça.

- tu veux quoi ?

- Marlboro. Je rétorque en sortant un billet froissé.

- gold, light?

- le moin chère. Je souffle.

Il acquiesce et me donne ce que je veux.

- il est à treize euro je te le fait à dix pour ta belle gueule.

Je ricane et lui donne mon billet. Il me donne mon paquet et je sors.

J'ouvre le paquet et en sors une cigarette. Je l'allume et commence à la griller.

Je rebrousse chemin. La nuit noir ne me rassure pas, mais avec le temps j'ai appris à ne plus me souciais de cette petite voix dans ma tête qui me raconte les pires choses qui pourrait arriver.

J'entends parfois la sonnerie d'une voiture de police. Ou le métro qui passe.

Je passe devant la supérette qui est toujours ouverte. Chuck travaille le plus possible pour subvenir aux besoins de sa mère.

Je n'ai rien à faire, et je n'arrive pas à dormir. Alors je décide de l'aider.

Je termine ma cigarette, la jette dans une flaque d'eau et avance. Je sais que ce n'est pas écologique mais il n'y a aucune poubelle.

- Chuck ? Je questionne en entrant.

- oui ? Répond ce dernier en arrivant.

Il ne semble pas étonné de ma présence , personne ne dort vraiment ici. C'est l'une des premières chose que j'ai remarqué à mon arrivée. Beaucoup de personne vivant dans le coin arbore de grande cernes comme moi. Et vous trouverez toujours des tabac et des supérettes ouverte à n'importe qu'elle heure de la journée.

- tu veux de l'aide ?

- oui j'aimerais bien, mais je ne peux pas te payer plus.

- je m'en fiche, j'ai besoin de faire quelque chose. Je souffle.

Il accepte et je commence à ranger les différents rayons.

Je l'entends bayer à de nombreuses reprises. Ses mouvements sont lent et moue.

- Chuck, tu devrais fermer et dormir, rare sont les personnes qui viennent à près trois heures du matin. Je l'informe.

- tu as raison. Toi aussi rentre et repose toi. On dirait un cadavre vivant.

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