Chapitre 17 : Preuve

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Tom

Nous descendons tous de nos voitures. Puis nous avançons en silence jusqu'à l'entrée. Bill sonne puis la porte s'ouvre sur Kendall vêtue d'un ensemble de jogging gris.

- qu'est-ce que vous faites la ? Elle demande étonné.

- on est venue vous voir et présenter nos excuses à Avery. Lui répond Bill.

Elle hoche la tête et ouvre la porte en grand pour que l'on puisse entrer. Bill lui embrasse les lèvres, ensuite elle referme la porte.

Je vois la télévision allumé, et sur l'un des canapés Avery est allongé en tenant une poche de glace sur sa joue, pour éviter d'avoir un hématome.

Elle nous regarde rapidement puis elle se concentre à nouveau sur l'écran.

Nous nous asseyons sur les autres canapé, et Kendall elle soulève les jambes de son ancienne meilleure amie pour les poser sur ses cuisses.

- vyvie ? Demande Kendall.

- hmm? Elle répond sans grande conviction.

- ils veulent te parler.. Elle l'informe.

- pas moi. Elle souffle.

Nos corps se tendent.

- On veut s'excuser pour Lana.. Tente Bill.

- étonnant de votre part.

- Avery..

- tais-toi Bill. J'en ai déjà assez entendue de ta part.

Je fronce les sourcils. Bill ne m'a pas dit qu'il lui avait parlé.

- je suis désolé pour ce matin, je-j'ai étais con. Il avoue.

- au moin tu le reconnais. Elle murmure en posant sa poche de glace sur la table.

- ta joue va bien ? Demande Alma avec une voix douce qui lui est propre.

- ce n'était qu'une claque, rien de bien méchant. Elle répond d'une voix qui c'est également adoucie.

Elle se relève et se mets en position assise.

- vous êtes vraiment tous là, je n'en reviens pas. Elle souffle épuisée .

Je vois ses mains trembler, mais ce ne sont pas des tremblements de tristesse ou de peur. Ils sont du à l'épuisement.

- vous feriez mieux de retourner à la fête, nous n'avons rien à nous dire. Elle reprend sous notre silence.

- au contraire, nous avons beaucoup à nous dire. Rétorque Georg.

- je sais ce que vous allez me demander: "pourquoi". Et je vous répondrais "je ne sais pas, car je suis innocente". Voilà, j'ai tout résumé. Elle grogne en se massant les tempes.

- arrête s'il te plaît, tous ce qu'on veut c'est te parler, pas te faire des reproches. Répond Bill d'une voix noué.

- d'accord. Elle finit par céder.

- est-ce que tu nous en veux ? Murmure Bill en connaissant déjà la réponse.

- oui.

- pourquoi ? Je demande.

Je veux l'entendre de sa bouche.

- vous m'avez laissé tomber sans chercher à démêler le vrai du faux. Vous avez repris votre vie comme si je n'avais jamais existé. Vous m'avez remplacé par celle qui à réduit ma vie en poussière. Elle énonce.

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