Chapitre 4: Le Lux

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Lendemain

Il est 21h45 lorsque je sors de mon appartement.

Je n'emporte que mes clés et un vieux sac de sport.

Je suis fatiguée, mais il faut que j'aille travailler si je veux manger.

Enfin travailler.. J'ai simplement l'impression de me souiller par ma propre volonté.

J'ai l'impression de violer mon corps toute seule, et ça me dégoûte au plus haut point.

La nuit est fraîche mais il ne pleut pas. Ce qui est rare en ce moment, peut-être que c'est un signe pour me dire que ça va plutôt bien se passer ?

J'essaie de me rassurer mais rien n'y fait.

Tyler et ses amis on tellement encré leur passage dans ma vie qu'il m'est impossible d'apaiser mon rythme cardiaque.

La seule personne à avoir su m'aider, à était Tom.

Mais il n'est plus présent, alors il faut que je me débrouille seule. Et depuis cinq rien ne c'est arranger.

Je soupire en arrivant derrière le club, la ou se situe l'entrée du personnel.

J'entre et me dirige directement vers les vestiaires.

Il n'y a personne, heureusement.

Je sors ma petite tenue de mon sac et me dépêche de me changer.

L'ensemble est entièrement en dentelle, mes seins sont très peu couvert. Une lanière remonte vers mon cou pour le serrer en un rat de cou en cuir noir, comme l'ensemble. Ma taille est couverte de dentelle transparente. Et le bas est un string noir toujours et encore dentelle très échancré à la fois devant et derrière.

J'enfile des talons hauts, fait une queue de cheval haute et un maquillage très chargé noir.

( inspiré vous de média pour la tenue, la coiffure et le maquillage)

Je passe un peignoir sur mon corps presque nue et me dirige vers les coulisses.

J'y vois Mason.

- Cheryl! Tu sais de nombreux hommes sont venues seulement pour toi.

Je ravale le dégoût qui pointe sont nez et acquiesce.

- comme d'habitude tu ne danse pas au barre.

Je hoche la tête, je danse simplement sur un podium au rythme des musiques qui passe. Des musiques de hills.

- il est 22 heure.

Autrement dit : va travailler et fait ça bien.

Je m'éloigne, pose mon peignoir à contre cœur et monte sur un podium.

Une musique se lance et je commence à danser.

Depuis petite danser était pour moi un échappatoire, une raison de vivre.

Mais désormais je déteste ça. Car ça me rappelait tous ce que j'avais perdue, et tous ce que j'ai subit.

Et ça me rappelle aussi et surtout ce genre de moment.

Ces moments où des hommes qui pourrait être mon géniteur voir mon grand-père, ma regarder avec des yeux affamés.

Certains se font sucer par des putes en me regardant.

Des larmes se forment mais je les refoules tant bien que mal.

Nombreux des hommes présent, me siffle ou se lèches vulgairement les lèvres.

FAME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant