Chapitre 77: Prend Une Camomille, Conseille D'ennemi Ma Vielle

500 14 16
                                    

Durant le reste de la soirée, j'ai continuée de veiller sur Tom. Je ne veux pas que les paroles de ma mère lui fassent du mal.

Il n'était pas très bavard, et c'est mauvais signe. Tom aime me parler de tout et de rien. Mais aujourd'hui, il n'ouvrait la bouche que pour me demander des banalités.

- on va se coucher ? Je lui demande en effleurant son bras de mes doigts.

Il hoche la tête et se lève. Je fais de même et nous montons toujours dans un silence pesant.

Je vais dans le dressing et attrape un shorty et un large t-shirt noir. J'enfile mon pyjama et rejoins Tom qui est en boxer. Il s'allonge rapidement en me tournant le dos.

Je pousse un petit soupir. Puis m'allonge de mon côté du lit. Je déteste le voir comme ça. Quand il se renferme sur lui même, c'est mauvais pour lui. Il se sent coupable et ma mère a remonter ses craintes et ses hontes à la surface.

Je ne veux pas le laisser dans cet état. Alors je décide de l'appeler :

- Tom ?

Il ne répond pas tout de suite.

- ouais ?

- tourne toi s'il te plaît...

Il hésite mais finit par s'exécuter. Son regard est baissé vers le matelas, et ses bras repliés contre lui.

Je lève ma main et caresse doucement son visage.

- je n'aime pas te voir comme ça. J'affirme à vous basse.

Il ne répond rien.

- tu peux me parler Tom, je ne te jugerai pas.

- il n'y a rien à dire.

- si, je te connais. Et quand tu es comme ça, c'est que tu as un problème.

- je n'ai pas de problème Avery. Maintenant essaie de dormir il est tard. Son ton est sans appel. Il ne me parlera pas ce soir.

- si tu ne veux pas me parler c'est ton choix... Bonne nuit.

Je m'approche de lui et dépose un baiser sur son front.

Après l'avoir une dernière fois regardé pour être sûr qu'il ne change pas d'avis je me tourne et essaie de dormir.

Je le sens remuer à côté de moi. Puis un bras se glisser autour de moi. Sa tête se pose contre ma nuque.

- je ne suis pas énervé... J'ai juste besoin d'un peu de temps avant de t'expliquer, je ne veux pas dire de connerie, tu comprends ?

- je le sais, et oui je comprends. Tous ce que je veux, c'est que tu ne te renferme pas sur toi même.

Il hoche la tête. Puis il dépose un délicat baiser sur ma nuque.

- essaie de dormir mon ange, tu es vraiment fatiguée en ce moment.

- la faute à ton fils qui est aussi actif que son père. Je râle.

Il rigole et sa main se pose sur mon ventre. Son pouce trace des cercles sur ma peau. Et notre enfant semble se calmer sous les caresses de son père.

- putain le favoritisme !

Je le sens sourire contre ma peau.

- tu vas voir, plus tard ça va être un fils à papa. Je grommele.

- et c'est une mauvaise chose ?

- bah un peu, parce que c'est moi qui souffre pendant 9 mois, et c'est mon corps qui change. Toi t'es tranquille et tu garde un corps parfait, alors j'aimerai au moin qu'il soit un fils à maman.

FAME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant