Chapitre 22: Un Petit Saut Dans Le Passé

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Tom

Je me gare après encore une heure de route.

Durant toute cette heure, ma main n'a pas lâché celle d'Avery.

Je n'ai aucune honte à l'avouer, j'ai pleurer silencieusement durant le trajet.

Il fallait que je laisse mes émotions sortir, et je savais que jamais Avery ne me jugerait.

Et puis, elle a aussi laisser coulée ses larmes.

Lorsque je stoppe totalement le véhicule, nos larmes ont arrêté de couler.

Mais nos mains sont toujours jointes.

Nous attendons que l'averse s'atténue un peu avant de sortir.

De ma main libre, je viens saisir la chaîne qui orne mon cou, et je la fait coulisser entre mes doigts.

C'est une habitude que j'ai prise ces dernières années.

- je pensais que tu l'avais jeté.. Elle m'informe.

Je ricane tristement et lui répond :

- face à toi et tout ce qui te concerne, je suis faible.

Elle me fait un doux sourire, mais ses yeux eux exprime leur tristesse.

- je pensais sincèrement que tu m'avais oublié.

- impossible. Crois moi, je n'ai jamais oublié ne serai-ce qu'un détail te concernant. Je répond fermement.

Son visage exprime adorablement sa surprise. Alors je ne peux m'empêcher de sourire face à ce tableau qui m'apaise.

- et toi ? Tu m'as oublié ? Je lui demande.

Sa tête se baisse pour observer nos mains liées.

- non jamais. Après tout comment le pourrai-je ? Tu as été mon premier et seul amour. Elle me répond avec un petit haussement d'épaules.

Quoi ? Impossible.. Elle a forcément eu d'autre relation durant ces cinq années.. Elle est divine, et aucun hommes ne la approché ?

Elle doit voir mon trouble car elle reprend :

- et oui, personne ne veut d'une toxico doublé d'une pute.

- tu n'es pas une pute ni une toxico. Je la corrige directement.

Je déteste quelle parle d'elle comme cela.

- j'ai mal viré Tom, il faut que tu l'accepte.

Ma mâchoire se contracte directement. Je ne veux pas l'avouer.

- détend toi Tomtom, ce n'est pas très grave. Elle essaie de me calmer.

Je ne peux m'empêcher de sourire face à ce surnom, qui n'a jamais disparu des bouches de mes amis.

Mais je reprends assez vite mon sérieux :

- bien essayé mon ange.. Mais je ne vais pas te laisser te dénigrer de la sorte.

Elle se redresse légèrement puis me répond :

- je ne me dénigre pas, j'ai simplement utilisé le mot vulgaire qui qualifie ma profession. Et après, je suis réellement accroc aux drogues. Elle me répond sans réelle gêne à m'avouer la vérité.

Je pousse un soupir de résignation et resserre ma prise sur sa main. Du pousse je caresse le dos de sa main.

Elle observe avec attention les mouvements circulaires  de mon doigt.

FAME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant