FAME 2

Chapitre 78: 5 Décembre 2009

3 semaines plus tard...

Cela fait trois semaines que ma mère vit dans un hôtel non loin de chez nous. Et malheureusement pour nous, la maintenant elle est dans notre salon.

Je suis debout près de l'îlot centrale entrain de cuisiner pendant que ma mère "discute" avec Tom. Elle s'est littéralement invité chez nous.

- et tu ne fais jamais la cuisine j'imagine ? Elle demande à mon copain.

- si. Mais parfois Avery veut le faire alors je la laisse faire, comme aujourd'hui.

- c'est ça... Elle se sent redevable envers toi c'est tout.

Je me tourne en lui lançant un regard noir.

- arrête ça tout de suite. Je la menace.

Elle ne dit rien.

J'attrape une cuillère puis un peu de viande que je suis entrain de cuire puis la faire goûter à Tom.

- c'est super bon, digne de Gustav.

Je rigole et dépose un baiser sur sa bouche.

Puis je retourne à ma nourriture. Une fois que c'est bon, je mets le tout dans un plat alors que Tom dresse la table.

- vous ne mangez même pas sur une vraie table. Un enfant doit savoir que chaque lieu est dédiés à quelque chose ce n'est pas comme ça que vous lui apprendrai. Nous reproches ma mère en voyant que Tom met les couverts sur l'îlot.

- ça ce n'est pas de l'éducation. Simplement des reproches. Siffle Tom.

- j'ai élevé une enfant pendant 15 ans, tu crois vraiment savoir mieux que moi ce qu'est l'éducation ?

Tom fait mine de réfléchir avant de répondre:

- totalement.

Un sourire mesquin aux lèvres, il commence à manger. Je lève les yeux au ciels en souriant et m'assois pour également commencer à mangé.

Pendant un temps seule le bruit des couverts couvre le silence pesant.

Mais au bout d'un moment, je ressens une forte contraction. Je me plie en deux sous la douleur.

- Avery ? Demande Tom en se relevant pour se rapprocher de moi.

- Tom... C'est le moment je crois.

Il n'a pas le temps de répondre que ma mère s'écrie :

- aide la ! Aller dépêche toi.

Il grogne mécontent, puis m'aide rapidement. La douleur dans mon bas ventre m'empêche de marcher. Alors avec une facilité déconcertante il me soulève dans ses bras et me porte jusqu'à une voiture.

Il m'attache rapidement puis monte de l'autre côté.

Je ne sais pas où est ma mère et je m'en fou un peu.

Les sages femmes m'avaient annoncées que mon accouchement, risque d'être un peu plus compliqué voir douloureux à cause de l'opération que j'ai subis.

Tom roule vite mais je le remercie pour son calme olympien.

- j'irai chercher tes affaires plus tard, d'accord ?

Je hoche la tête alors que la panique me gagne.

- Tom, j'ai peur...

- il ne faut pas, ça va bien se passer mon ange. Il me rassure d'une voix douce sans quitter la route des yeux.