Chapitre 61: Retour À Berlin

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Durant le vol pour Berlin...

- Tom..?

- oui ?

- je peux avoir un câlin, s'il te plaît ?

Je souris et ouvre mes bras pour qu'elle vienne. Elle se lève et s'installe face à moi sur mes genoux. Les jambes repliées de chaque côté de mon corps. Ses bras s'enroulent autour de mon cou.

Mes bras passe sur taille pour la rapprocher de moi autant que je le peux, malgré son ventre gonflé.

- tu te sens bien ? Je lui demande.

- oui, et toi ?

- tu es là, bien sûr que je vais bien.

Elle sourit puis sa main remonte mon bandana qui avait glissé. Ensuite sa main redescend pour caresser ma joue, et elle finit par si installer.

- Je.. Peux t'embrasser ? Elle me demande.

Je fronce les sourcils d'incompréhension.

- oui bien évidemment, pourquoi tu me demande ?

- peut-être que ça te dérange au vue des derniers événements...

- non, ça ne me dérange pas du tout.

Elle hoche la tête. Puis elle rapproche ses lèvres des miennes et les scelles en un long baiser.

- je suis vraiment désolée Tom. Elle s'excuse.

- arrête de t'excuser Avery.

- je vais essayer, mais je me sens vraiment coupable Tom. Elle souffle.

- tu n'es pas coupable de tes traumatismes ni de ton mal être.

Elle ne trouve pas quoi répond, alors elle baisse simplement les yeux.

- ne commence pas à culpabiliser. Tu n'est pas responsable de tes malheurs. Je poursuis sous son silence.

- mais si j'avais su dire non clairement je n'aurais peut-être jamais fait ça...

- je t'interdis de dire ça Avery ! Tu n'es pas responsable de ton passé, même si tu ne l'as pas dis clairement, ils auraient dû arrêter ! Regarde moi, j'ai couché avec beaucoup de femmes et pourtant ça c'est toujours fait dans le respect et avec un consentement mutuel ! Alors ne te sens pas responsable, à chaque changement de ton visage ils auraient dû s'arrêter. À chaque fois que tu étais bourré ils n'auraient même pas dû t'approcher. Et il n'aurait pas dû t'enfermer dans ses putains de toilettes. Rien n'est de ta faute, jamais. Je rétorque.

- tu as certainement raison... Mais j'aurai du-

- non. Tu n'est pas fautive. Il n'y a pas de mais.

Elle finit par capituler et se blottit dans mes bras.

- je suis fatiguée...

- dors mon ange. Je te réveillerai quand on sera arrivés.

Elle acquiesce et enfouie sa tête dans mon cou.

***
Berlin
20h17

Avery

- mon ange ? chuchote la voix de Tom alors qu'il me caresse l'épaule.

- mmh ?

- on est arrivés.

J'ouvre doucement les yeux. Et je m'aperçois que je suis assise dans la voiture garer dans le parking de la maison.

- aller viens.

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