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"tu peux être un acteur important du film de ma vie, mais tu n'auras jamais le premier rôle"

"tu peux être un acteur important du film de ma vie, mais tu n'auras jamais le premier rôle"

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HANAÉ MAES
avril 2021


Je sors de ma voiture, toute pressée de revoir mon copain. On est ensemble depuis 1 semaine et tout va parfaitement. Je crois que c'est ce que je voulais depuis un moment en fait.

Sa famille n'est pas la pendant 4 jours parce qu'ils sont en Pologne et il m'a donc proposé de venir un peu chez lui. Ça va faire une éternité que je n'y ai pas mis les pieds et je me doute que ça va me faire un choc.

Je monte les marches 2 par 2 tellement j'ai envie de le voir. J'arrive devant sa porte un peu essoufflé et rien à changer. Je sonne.

J'entends des pas se rapprocher après quelques minutes d'attente et la porte s'ouvre sur mon Mathieu, tout endormi, se frottant les yeux. Il porte seulement un short de sport et mon regard ne peut pas s'empêcher de regarder son torse parfaitement sculpter.

Ça peut sembler étrange mais depuis qu'on est ensemble, on a pas encore dormi ensemble et ce soir va être la première fois depuis longtemps.

- Tu crois que je te vois pas? Dit-il avec sa voix du matin.

Je relève la tête vers lui un peu gêné et rougis comme une idiote. Ça a l'air de le faire rire. Il m'invite à entrer en se décalant et je redécouvre tout le salon en baladant mes yeux. Rien a bougé, toujours les mêmes photos...

Son chien me tourne au tour pendant 2 minutes avant de retourner à son panier. Je pense que c'est un nouveau depuis la dernière fois, je sais que Victoire était déjà vieille à l'époque.

Je sens des mains se poser sur mes hanches et une tête se nicher dans mon cou ce qui me fait rire. Je me retourne pour faire fasse à mon polonais toujours aussi endormi. Je pose mes mains sur son torse musclé, me met sur la pointe des pieds et embrasse ses lèvres. Elles m'avaient manqué pendant 2 jours.

- Faut que j'aille m'habiller, j'arrive.

- Tu peux rester comme ça tu sais...

- Petite maligne. Il pousse mon épaule. Dans tes rêves peut-être.

Je grogne de frustration. Je m'installe dans son canapé en l'attendant. Il revient après 5 minutes avec un jogging gris et le sweat qui va avec. Il s'assoit à côté de moi et je m'allonge à moitié sur lui alors qu'il caresse mes cheveux.

- Tu penses qu'on devrait leur dire? Il coupe le silence.

- De? Et à qui?

- Pour nous deux, aux gars, au groupe...

- Il le faudra bien un jour, plus on attend et plus les filles vont m'en vouloir.

- Ça m'étonne même pas d'elles. Il rigole.

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