Chapitre 29

125 4 0
                                    


Aiyanna s'endormit sur le canapé, je la couvrais et la laissai tranquille.

Elle avait dit tout ce qu'elle avait sur le cœur, je n'avais pas idée de la douleur qu'elle ressentait, tant de solitude et d'incertitudes, ainsi que la peur de ne jamais trouver son âme sœur...

J'allais me doucher. Benaï n'était pas encore revenu, j'espérais que c'était de bon augure. Il n'était que 23 heures, mais je me sentais fatiguée et lasse. Je m'allongeai sous les draps et m'endormis aussitôt. Je sentis Benaï s'allonger lourdement à côté de moi. Il gémit d'aise, je me retournai et me collai à lui.

- Bonsoir, mon amour, je suis désolé de t'avoir réveillée.


- Hum, tout va bien?


- Parfaitement... Que fait Aiyanna sur le canapé?


- Nous avons fait la fête... Ou pas... Je ne sais pas trop ce que c'était.


Il gloussa.


Il glousse? !

Je sortis de ma torpeur et me redressai. Je le détaillai, il souriait un peu trop.

Avait-il bu?

Il était blessé à l'arcade, sa lèvre avait saigné. Je constatais qu'il avait quelques bleus sur les bras et son cou.

- Oh mon dieu! Tu vas bien? Que s'est-il passé?


J'ouvris son plastron le retirai et vérifiai qu'il n'avait pas d'autres blessures. Il continua de glousser.


- Tu es coquine! J'aime quand tu prends les choses en mains. Il n'y avait pas grand-chose sur son torse, j'entrepris de le déshabiller complètement, il était complètement inutile, tellement il était aviné. - Qu'est-ce que tu vas me faire? Rit-il.


Je fis glisser son pantalon difficilement, il ne m'aida pas, trop occupé à me faire des avances et à glousser.


Crétin de chien!

J'achevai d'enlever son pantalon et vérifiai partout. Il n'y avait rien. Je fus soulagée qu'il n'est pas de blessure grave.

- Qui t'as fait ça?!


Il s'était endormi. Je le secouai encore et encore, rien n'y fit, il commença à ronfler. Je m'allongeai près de lui. Il s'était battu et il avait bu, je ne savais pas avec qui. Je ne l'avais jamais vu dans cet état. Il se tourna et m'emprisonna dans ses bras.


Je me laissai bercer et m'endormis de nouveau. Il était déjà levé, à mon réveil.

Comment il fait? C'est une machine, il n'y a pas d'autre explication!

Je commandai le petit-déjeuner et allais au salon. Aiyanna avait encore disparu. Je lui envoyai un message. Benaï sortit de la salle de bain, il était de bonne humeur, il m'embrassa.

- Bonjour, mon amour. Tu as bien dormi?


- Oui, et toi?


- Comme un loir!


J'avais une affaire à régler aux toilettes d'abord. Une fois soulagée, je le retrouvai, assis devant son café, calme, il ne restait que de minces petites coupures sur sa lèvre et son arcade.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant