Chapitre 42

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Il se leva d'une humeur exécrable, son aura était tellement présente, qu'elle m'avait tiré du sommeil. Il était assis au salon et buvait un café. J'allais aux toilettes et le rejoignis.


- Est-ce-que ça va?


- Oui.


J'allais vers lui, tirai ses cheveux et l'obligeai à lever la tête. Il fronça les sourcils, il n'était qu'énervé.


C'est mieux qu'hier... 

Je l'embrassai rapidement, m'assis à côté de lui et me servis un déca au lait. Il vaqua à ses affaires et pianota sur son ordinateur, il tendait la main de temps en temps, carressai ma cuisse ou tirai sur une boucle. 

Après un moment, je le laissai et allais me doucher. Tekoa et Thala arrivèrent, alors que je me coiffai. Thala avait l'air fatigué. 

Elle a dû passer une partie de la nuit à être l'anti-stress de Tekoa.

Elle se jeta sur les croissants et après avoir mordu dans l'un d'eux, servit un café à Tekoa. Elle me lança un regard, qui en disait long... 

Elle n'avait pas eu de réponse, non plus. 

L'ambiance était lourde, lorsque Aiyanna et Mika entrèrent. Au vu de son expression, elle avait passé la même nuit que nous. Ils s'assirent et se servirent.

 Nous fîmes tous semblant, de ne pas avoir senti leurs odeurs mêlées. 

Les hommes restèrent silencieux. Tout le monde se tourna vers Tekoa, lorsqu'il posa sa tasse avec force et se leva. Benaï et Mika se levèrent aussi et ils partirent sans un mot, sans nous toucher.

Les filles et moi, nous regardâmes en silence, jusqu'à ce que nous soyons sûres qu'ils furent trop loin pour nous entendre. Aiyanna vint nous rejoindre sur le grand canapé.

- Vous avez passé une nuit aussi étrange que moi? Demanda Thala.


Nous la regardâmes, avant de rire.


- Je ne sais pas, mais c'était étrange pour moi aussi. Et toi Aiyanna?


- C'était super bizarre.


- Le sexe ou en général? Demanda Thala.


J'éclatai de rire avec elle, pendant qu'Aiyanna nous boudait.


- Aller, c'est bon... Est-ce que l'une de vous, a appris quelque chose?


Elles secouèrent la tête.


- Tekoa ne voulait pas parler, il voulait du contact.


- Pareil. Fit Aiyanna.


Elles me regardèrent et j'hochai la tête.


- Bon, nous ne sommes pas plus avancées... J'espère qu'ils s'expliqueront à leur retour... Je soupirai.

L'appel du loupOù les histoires vivent. Découvrez maintenant